Vampires, gnomes, loup-garou et démons. Gravity Falls est une ville qui attire les évènements paranormaux. 3 ans après, les jumeaux Pines décident d'y retourner. Mais qui pouvait s'attendre à de telles conséquences...
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Cette journée ne venait que de commencer, et pourtant, tu avais dû calmer des gamins qui empêchaient la mascotte de faire son travail de mascotte. Avec des pistolets à eau. Gagnés à la pèche au canard. Pfeh. Tu espérais que demain, il y aurait des nouvelles consignes sur ce genre d'objets dans la fête foraine, car tu n'allais pas t'amuser à emmener tout les gamins du coin faire des montagnes russes pour leurs faire peur et leur faire découvrir ce genre d'attraction pour les grands. Enfin bon, tu avais tout de même passé un bon moment. Et avec la photo souvenir, tu avais de quoi rire, entre les trois gamins blancs et toi, les bras croisés, pas du tout impressionnée. Tu ne savais pas comment allaient réagir les parents quand les gosses allaient leurs montrer ça, mais en tout cas, ils avaient cas... garder leurs gosses sous surveillance, quitte à les mettre en laisse, ahah.
Enfin bon, cet incident était arrivé il y a quelques heures déjà, et depuis, tu avais dû faire face à d'autres problèmes de gamins, de tricheurs, de voleurs... C'était fou a quel point les gens étaient malhonnêtes quand il s'y mettaient... Tu n'avais pas revu Tristan depuis, il devait certainement s'être fait embarquer ailleurs. Tu ne savais pas qui d'autre faisais partie du staff, et c'était assez ennuyeux. Enfin bon... Il était temps pour toi de faire une petite pause, et quoi de mieux pour faire une pause que de prendre de quoi manger. Sur les stands, il y avait de tout. De la nourriture, à boire, des confiseries... Tu opta pour une pomme d'amour, ça faisait un bail que tu n'en avais pas mangé, et leur odeur t'avais attiré comme un papillon a la lumière. Dommage que tes papilles de dhampire t’empêchaient de vraiment profiter du goût, mais bon, c'était déjà ça.
Tu fis également un petit tours des boutiques, et tu fis une drôle de découverte pas très à ton goût... Des coussins... et y'en avait avec ta tête. TA tête. La TIENNE. Et tu n'étais pas au courant... C'était quoi ce bordel ? T'avais pas lu des petites lignes ou comment ça se passait ? En plus, tu n'étais qu'agent de sécurité, pas une attraction touristique... Urgh... Il faudra que tu en touche deux mots aux responsables... Parce que savoir que des gens pouvaient acheter ça, ça te donna un frisson de dégoût profond en te demandant qui pouvait bien acheter ce genre de trucs, et quelle utilisation en feraient-ils ? Brrrr. Enfin, tu nota cette interrogation dans le coin de ta tête, tu n'avais pas le temps d'aller taper du poing sur le bureau des gérants. Tu avais des gens à troller et emmerder, surtout s'ils le faisaient en premier.
Tu croqua dans la pomme d'amour avec force, et tu réussi à prendre un morceau de pomme en plus d'un gros morceau de sucre... Il faudra que tu fasse bien attention a te brosser les canines ce soir, parce que le sucre que contenait cette pomme d'amour devait être gigantesque... Et ton talkie-walkie grésilla...
« Il y a un attroupement dans l'ère de repos. Il faut faire circuler les civils, ils y a quelques membres du staffs qui font leur pause dans le secteur actuellement. »
Tu soupira. Ah, tu pouvais vraiment pas faire de pause. Tu fini ta bouchée rapidement.
« Ok, bien reçu, j'y vais. »
Tu te mis en marche aussitôt, continuant ta pomme d'amour. Oh, bordel, c'était vraiment bon cette connerie. Miam. Tu en reprendra plus tard lors d'un moment plus calme. Enfin bon, il fallait quand même manger sucré avec modération... Bref. Tu slaloma entre les stands pour arriver à l'espace détente... Ah, oui, en effet. Y'avait de la groupie, wow. Tu pris le temps de bien finir ta pomme d'amour et mis dans une poubelle du coin le bâton, avant de te jeter dans la mêlée. Autant ne pas gaspiller de la nourriture en la faisant tomber ou la coller sur le tee-shirt de quelqu'un. Alors... Déjà, il fallait les calmer... Tu pris ton sifflet et souffla dedans pour produire le fameux son strident. Cela faisait la deuxième fois que tu l'utilisais... Et ça ne serait certainement pas la dernière, vu comment c'était parti.
« Circuler, vous bloquez le passage ! »
Mais... personne ne bougea, elles se contentèrent de se retourner et de finalement retourner à leur observation avec des petits cris. Urgh, les filles, bon sang, c'était pas étonnant que les gens pensent que les femmes sont des hystériques si y'en avait des comme ça. Et puis, elles regardaient quoi, au juste ? T'arrivais même pas a voir avec l'amas de personnes... Tu observa les alentours... Oh, une personne avec un porte voix pas loin... Pile poil ce qu'il te fallais... Tu allas voir la personne.
« Excusez-moi, vous pouvez me prêter ça ? Je vous le rendrais après. »
« Euh, oui, bien sûr. »
« Merci. »
Tu revins ensuite à l'espace détente avec un sourire sournois. Bon, cette fois, elles allaient l'entendre, ces filles hystériques. Tu mis les réglages aux maximum, et te prépara mentalement, car tes oreilles allaient en prendre un sacré coup. Plus que tout le monde, d'ailleurs. Vive les oreilles sensibles de dhampire, c'est la joie. Tu inspira pronfondément et...
« SI VOUS VOUS BARREZ PAS RAPIDEMENT, JE VOUS FAIS SORTIR DE LA FÊTE FORAINE POUR AVOIR GÊNÉ L'ORDRE PUBLIC ! CIRCULEZ ! ET PLUS VITE QUE ÇA ! »
Aïe aïe aïe, tes oreilles... Tu gardas tout de même un visage impassible, le temps que cet attroupement de fille se disperse. Là, elles t'avaient bien entendues. Et sans doute toute la fête foraine, à n'en pas douter... Mais bon, tu étais la justice et la sécurité jusqu'à la fin de ton contrat. On fait ce que tu dis, où on dégage des festivités, c'était aussi simple que ça. Tu rendis ensuite le porte voix à la personne a qui tu l'avais emprunté, et tu allas enfin voir ce qui avait attiré tout ce monde, bien que tu savais que cela devait être quelqu'un du staff...
« Oh. Ooooh. Anoki ?! Eh bien ça, si je m'attendais à ce que ce soit toi qui ai attiré toutes ces groupies. Woaw. Tu leurs à tapé dans l’œil. Et je crois comprendre pourquoi, étrangement... »
Tu retira tes lunettes teintée pour le voir un peu mieux. Ouep, sans aucun doute, cela venait de ce pantalon un peu trop moulant... Et sans doute aussi du fait de sa carrure, qu'il était Amérindien, et qu'il était pas mal du tout... Et proprio d'un casino, aussi.
« Ah, et au cas où, c'est Apocrypha, eheh. »
Avec ta tenue complète -rappelons-le, pantalon, tee-shirt, ranger, veste avec talkie-walkie, casquette et brassard orange-, ta coiffure tressée façon Lara Croft, et tout le bazar, il était difficile de vraiment te reconnaître. Sauf si on faisait attention aux détails comme ta couleur de peau et de cheveux, mais bon. Ça restait compliqué quand même. Tu remis tes lunettes avant d'avoir mal aux yeux. Tu avais le sourire. Et peut-être encore un peu de sucre au coin de la bouche, m'enfin.
When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥
Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Lun 17 Avr - 21:28
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se trouva fort exténué quand la fatigue vint le gagné.
Fort heureusement vint la pause déjeuné,
et avec elle un repos bien mérité. Du moins c'est ce qu'aurait espéré Anoki,
contrairement à ce que projetaient certaines groupies.
C'est ce qu'il allait apprendre à ses dépends,
alors qu'il se dirigeait vers l'air de repos d'un pas lent.
L'air était assez frais et pourtant il avait chaud. C'est que danser au milieu d'une foule pouvait garder les températures corporelles assez élevées. Et bordel, ce foutu pantalon qui lui rentrait dans le cul ! Heureusement que le staff' lui avait promis un change pour l'après-midi parce qu'il aurait bien vite arraché le morceau de costume litigieux pour garder son jeans habituel et ses mocassins. Il y avait les limites tout de même et n'allait certainement pas s’abîmer le derche pour leurs beaux yeux.
Après tout, il l'avait mérité son changement de costume avec ce qu'il avait réussi ce matin, sauver le groupe de danseurs d'une catastrophe. C'est vrai qu'une gamine larmoyante devant un groupe de ploucs bariolés qui restait planté comme des boulets n'était pas très vendeur. Heureusement qu'il avait prit les devants et calmé celle-ci avant que cela ne dégénère. Au moins on l'avait remarqué pour son sauvetage. C'était une bonne chose d'un coté car ça montrait son enthousiasme et sa motivation dans son job mais cela avait attiré les feux sur lui.
Tsss. Trop d'emmerdes pour si peu. À cause de cela, il avait commencé à avoir des ménagères au cul, suivi bientôt par des ados. Bien entendu, il pouvait toujours compter sur sa petite sœur pour être absente lorsqu'il avait le plus besoin d'elle. Bon pour sa défense, elle n'allait pas rester à coté du groupe de danseurs toute la journée pour protéger son frère, plus âgé et plus fort soit dit en passant, d'une foule de furies. Après tout elle ne faisait pas partie des employés et avait mieux à faire, comme tester les différentes attractions du parc. Il faudrait qu'il en profite lui aussi d'ailleurs plus tard. Mais pour le moment place au show.
Et cela dura pendant deux heures. Deux longues heures à amuser la galerie par des cabrioles et des danses. Jusqu'à ce qu'arrive la pause tant espérée. Il avait soif et étai fatigué. Pioncer quelques minutes dans l'herbe et boire un coup n'allait pas être du luxe pour le métis. Le voilà donc en direction de l'aire de repos, suivi de manière non subtile par une cohorte de fans. Oh boy... ça allait être long ces cinq jours de travail intensif. Mais c'était un pari très important et il lui était interdit de le perdre. Il se trouva un petit coin à l'ombre d'un arbre et ouvrit une bouteille d'eau qu'il avait récupérée sur l'un des stands.
Il en prit quelques gorgées et quand il la baissa, il remarqua la foule attroupée autour de lui. Super. Lui qui pensait pouvoir se reposer il allait être épié comme un animal. Peut-être qu'en essayant de les ignorer, elles allaient finir par se lasser... Avec un peu de chance...
Mais sa bonne étoile avait plutôt d'autres projets pour lui car les rires autour de lui ne semblèrent pas se tarir. Que quelqu'un lui vienne en aide. Oh joie ! Oh miracle ! Voilà qu'enfin l'astre se bougeait et lui apportait un sauveur... qui fut royalement ignoré de la foule.
Ne pas se facepalm. Ne pas se facepalm Anoki...
Mais voilà que la personne revint à la charge et mieux équipée cette fois. Armée d'un mégaphone, la voilà qui fit fuir les agresseurs du pauvre natif. Au passage, elle manqua de le rendre sourd mais c'était un maigre prix à payer pour sa liberté. Toujours assit contre l'arbre, il fixa l'agent disparaître quelques secondes pour réapparaître devant lui.
« - Thanks dude... »
Murmura-t-il alors qu'il se ravisa bien vite devant la voix féminine qui s'élevait. Cette personne le connaissait. Il chercha alors dans sa mémoire les femmes de son entourage, ne manquant pas au passage de saupoudrer sa peau basanée colorées de tâches de rousseurs d'un léger rouge au niveau de ses pommettes.
« - Hum... thanks... I guess... »
Il se releva alors pour être à sa hauteur même s'il devait baisser la tête pour la regarder dans les yeux. Il voulu demander à qui il avait l'honneur quand la demoiselle se présenta tout simplement. Et là en l'espace de quelques instants, le regard suspicieux de l'amérindien se radoucit et pétilla d'une joie réelle.
« - Oh ! Apo ! Ça faisait un bail ! Comment vas-tu ? »
C'est à ce moment-là qu'il attrapa sa main qu'il serra dans la sienne d'une franche poignée de mains. C'est vrai qu'ils c'étaient perdus de vue après leurs dix-huit ans. Bon il avait passé quelques temps à l’hôpital après son accident de voiture, merci l'alcool au passage, ce qui avait gêné sa socialisation cette année avec ses camarades. Mais de ce qu'il se souvenait, il appréciait la jeune femme. Être différent des autres était un fait qu'il ne connaissait que trop bien : il en avait fait les frais encore aujourd'hui.
Puis il se rappela d'un léger détail et espérait pouvoir effacer l'image qu'elle devait sûrement avoir de lui, à s'exposer de la sorte. C'est sur que ses vêtements ne laissaient peu de place à l'imagination. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas paraître pour ce qu'il n'était pas mais au moins expliquer pourquoi il était affublé ainsi.
« - Désolé pour l’accoutrement. On va dire que les couturières semblent avoir mélangé les costumes... »
Il regarda alors l'uniforme de la demoiselle et un sourire qui avait longtemps disparu fit de nouveau son apparition. Apparemment, il ne semblait pas le seul dans cette situation.
« - mais ça, je me doute que tu le savais... »
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When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥
Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Mar 18 Avr - 13:38
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Comme tu le pensais, il mit un peu de temps avant de te reconnaitre. -il avait même eu du mal à capter que tu étais une femme au début, ahah- Aaaah, tu avais oublié à quel point il était grand. En même temps, comme il s’adossait à tout ce qu’il pouvait trouver… Et que quand tu l’avais vu, il était généralement en train de dormir sur sa table de cours, eheh. Avec des fois une légère odeur alcoolisée, mais bon, tu t’étais bien gardée d’avoir des préjugés. Chacun sa vie et ses problème, tu ne le savais que trop bien. En soit, vous étiez pareils. Différents. Trop différents ? Des autres. Toi, tu pensais que vous étiez similaires dans vos différences. Bien qu’Anoki était loin d’être un demi-monstre comme toi, ahah. Son regard s’était adouci un instant. Il était méfiant ?... Ouais, c’était vrai que ce pointer comme ça et dire « oh, machin, ça faisait un bail qu’on s’était pas vu ? » ça le faisait moyen, surtout si la personne en question avait de l’argent. On sait jamais, y’a des sangsues.
« - Oh ! Apo ! Ça faisait un bail ! Comment vas-tu ? »
Tu ne t’attendais pas vraiment à ce qu’il te serre la main. Et… Wow. La différence de température, tu la sentais bien. Entre toi et tes mains glacées, et lui et ses mains chaudes, fiou. Il devait également bien la sentir, cette différence. Si seulement tu avais eu des mitaines ou ce genre de choses, ça aurait pu atténuer cette différence. Enfin, tu pouvais toujours mettre ça sur le fait que tu avais toujours froid aux mains, ahah. Les femmes avaient toujours tendance à avoir plus froid aux mains que les hommes. Un fait étrange, mais avéré. Mais en tout cas, ça mis à part, tu avais tout même de la poigne. Bien que tu avais fait en sorte de ne pas lui broyer la main de surprise. Tu devais être dans la limite du raisonnable. Pas trop forte, ni trop molle. Les poignées de mains, c’était déjà une manière de gauger les gens. Savoir si telle personne était molle, ou justement, affirmée. Well, fallait que tu arrêtes de penser de cette manière, Anoki était un ami, dans la mesure du possible. Mais aussi le gérant du casino du coin, ahah. Fallait quand même faire gaffe.
Et justement ne pas faire de gaffe, lel. Comme par exemple, dire qu’on est venu au casino alors qu’on a soi-disant pas l’âge légal pour y aller. Enfin, tu ne savais plus, entre la France, les autres pays d’Europe, l’âge de la majorité changeait et en plus ce n’était jamais la même chose. Et comme dans ta tête tu avais bientôt 26 ans, ce problème ne se posait normalement plus. Erf.
« - Désolé pour l’accoutrement. On va dire que les couturières semblent avoir mélangé les costumes... » il te garda et eu de nouveau le sourire… Ah, il avait certainement remarqué. « - mais ça, je me doute que tu le savais... »
Tu ris de bon cœur. Il n’avait pas tords.
« Eh oui, on dirais qu’ils se sont passés le mots pour refiler des vêtements trop petits ou trop grands, ahah. A croire que les agents de sécurités qu’ils ont engagés jusque-là étaient des armoires à glaces… Well. Au moins j’ai pu arranger les choses avec une ceinture, mais toi, j’imagine que c’est plus compliqué, eheh. Espérons qu’ils te donnent un pantalon qui laissera plus place à l’imagination que celui-là… »
Tu évitas tout de même de rire cette fois, mais tu te mordit la lèvre inférieure pour ne pas le faire, même si tu en avait très envie. Il fallait que tu te dises que si tu avais été à sa place, tu n’aurais pas du tout apprécié. Des vêtements trop grands, c’était facile à gérer, mais des trop petits… Pas possible, à moins de rétrécir, ce qui était de toute évidence pas du tout à la portée de gens normaux, ahah.
« Et sinon, pour répondre à ta question, ça va parfaitement bien. Hormis le fait que j’ai déjà dû me battre avec des enfants qui avaient gagnés des pistolets à eau –bon au moins, ça a eu le mérite de me rafraichir les idées-, des tricheurs, quelques voleurs… Dès le premier jour. C’est dingue, ça. Je ne serais pas surprise que demain ça sera pire. Ou même, cet après-midi… Du coup, je te retourne la question ? Et ta petite sœur, ça va toujours ? Elle t’a vu dans ce costume ?... »
Nooon, il fallait que tu arrêtes. Sinon tu allais te mettre à rire. Et c’était tout, sauf plein de tact. Et digne d’un agent de la sécurité, même du type qui n’en a rien à faire et qui trolle les gens. Mais tu avais cru apercevoir sa sœur. D’ailleurs, tu n’avais pas particulièrement fait attention au spectacle des danseurs en passant devant, mais tu devais certainement avoir aperçu Anoki sans le reconnaitre –en même temps, un gérant de casino dans un groupe de danseur ? Difficile à croire-. Tu avais été appelée, et tu n’avais pas pu rester très longtemps devant. Tiens, d’ailleurs… Tu appuyas sur ton talkie-walkie après d’être un peu tournée. Pour vérifier les lieux, s’il n’y avait plus personne en train d’épier, en douce, le pauvre Anoki qui n’avait rien demandé.
« La situation est sous contrôle, les civils qui gênaient se sont dispersés de l’aire de repos. Terminé. »
« Bien reçu. On vous tient au courant. »
Aaaah, dure vie d’agent de sécurité. Tu coupas le micro qui grésilla quelques instants avant de s’éteindre. Tes oreilles se remettaient doucement de l’agression que tu leurs avais fait subir. Tu entendrais certainement des sifflements à la fin de la journée… Bon, ce n’était pas si grave. Tu reportas ton attention sur Anoki.
« Je suis quand même curieuse de savoir pourquoi tu as décidé de postuler à la fête foraine, ahah. Mais après, si tu ne veux pas le dire, je n’insisterais pas, bien entendu. »
Tu n’étais pas du genre à harceler les gens pour savoir des détails de ce genre. Enfin… Tu étais quand même bien curieuse, pour le coup. Ça n’était certainement pas pour une question d’argent… Autre chose. Mais quoi ? Mystère…
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Mar 18 Avr - 20:31
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Alors qu'il serrait franchement la main de son ancienne camarade de classe, l'amérindien fut quelque peu surpris de trouver une main froide. Bon c'est vrai qu'à danser dans tous les sens il avait sûrement attrapé un coup de chaud, mais la peau de la jeune femme était presque glacée. Il faudrait vraiment qu'elle fasse plus attention si elle ne voulait pas attraper un rhume. Il s’assurerait de lui en parler plus tard. Le retour du grand frère malgré lui. Ça expliquait aussi peut-être son teint pale... Quoi que non, elle avait toujours été très blanche. Peut-être qu'elle aussi avait une maladie tout comme sa petite sœur. A cette simple pensée, le regard d'Anoki se fit plus mélancolique. Cette simple poignée de main montrait leur différence la peau basanée contre celle pale, le chaud contre le froid.
En effet, ils étaient différents et pourtant si similaires...
Puis il libéra la main d'Apocrypha tout en se joignant à l'hilarité qui l'avait envahie. C'est vrai qu'ils avaient l'air fins tous les deux dans leurs accoutrements qui n'étaient clairement pas à leur taille.
« - Par opposition à leurs danseurs qui devaient être des crevettes. ~ »
Son rire se fit toutefois plus gêné quand il fut référence au pantalon révélateur. Oui, le prochain allait être taillé pour lui, du moins il l'espérait, mais ça resterait tout de même quelque chose de proche du corps. Telles étaient les habits que portaient les danseurs. Proches du corps pour ne pas gêner les mouvements lors des danses.
Fort heureusement la discussion changea de sujet. On allait enfin laisser ses fesses tranquilles pour un petit moment. Les bras croisés, il écoutait les exploits de l'agent de sécurité. Curieux, il aurait tellement voulu voir le sort qu'elle leur avait réservé. Telle qu'il la connaissait, cela avait dut être très divertissant. Dommage, il aurait bien voulu s'empiffrer de pop-corn en voyant la scène. Peut-être pour plus tard, s'il écoutait les dires de la jeune femme.
Malheureusement pour lui, la conversation retomba bien vite sur la pièce de tissu criminelle. C'est que cela faisait fort impression sur son ancienne camarade. Il tenta du mieux qu'il put pour focaliser le fil de la discussion sur sa petite sœur plus que sur son pantalon.
« - Oui, elle m'a vu ce matin. Elle a même eu le droit à quelques pas de danse en ma compagnie. Rien de bien trop fatigant pour elle. Même si son état de santé semble s’être amélioré depuis quelques mois, je préfère resté prudent. »
Il pouvait parler de ce sujet sensible avec elle, après tout Apocrypha avait été témoin de ses fuites précipitées de classe rythmées par les rechutes de Chenoa. C'est vrai qu'il n'avait pas été très présent cette année entre ça et son accident de voiture. Mais les deux étaient liés, ce sont les rechutes à répétition qui l'avaient intimer à picoler. Et cet alcool l'avait conduit au platane. Mais bon pas le temps de pleurer là dessus. Il avait fait une connerie et l'assumait maintenant, plus question de toucher une seule bouteille désormais. C'était de l'eau ou rien.
En parlant d'eau, le voilà qui se désaltérait de nouveau pendant qu'Apocrypha répondait à son talkie, après tout elle avait elle aussi un job ici. C'était tout de même drôle les coïncidences, se perdre de vue comme ça et se retrouver du jour au lendemain à cause d'un petit job. Le hasard faisait des fois bien les choses...
Une fois la situation assurée d'être sous contrôle, elle lui posa de nouvelles questions et elle avait fait mouche. Pour ceux qui ne le connaissait pas, il n'était qu'un danseur parmi tant d'autres. Un jeune homme cherchant à se faire un peu d'argent dans une fête foraine. Mais pour les autres, comme Apo il était ce gérant de casino. Cet homme d'affaire qui incitait les gens à dilapider leurs ressources dans son antre.
« - C'est vrai cela. Que peut bien faire un gérant de casino dans une humble petite fête foraine? C'est un se-cret... »
Il s'avança alors vers elle tandis que son sourire se fit plus taquin. Il apporta alors ses doigts au visage de son interlocutrice , là où résidaient quelques morceaux de sucre de ses précédentes victimes, récupérant les carcasses de pomme d'amour et éloigna sa main pécheresse alors que son regard ambre se plongea l'espace de quelques instants dans celui carmin et dissimulé par des verres teintés d'Apocrypha.
Il s'éloigna alors et ses yeux se plissèrent tout la malice et il lécha les résidus sur le bout de ses doigts.
« - C'est pas mal ce truc... Il faudrait que tu me dises à quel stand tu en as acheté. »
Puis, il retourna sa propre question à Apocrypha. C'est qu'il voulait vraiment savoir ce qu'elle était devenue après qu'ils se soient quitté. Quelles avaient été les motivations pour la pousser à rejoindre les rangs des agents de sécurité.
« - Et toi Apo, qu'est-ce qui t'as motivée à prendre ce petit job ? »
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Mer 19 Avr - 13:46
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Bon, tu allais éviter de faire de nouvelles allusions à son pantalon, car sa se sentait bien qu’il était un peu gêné. –est heursement pour lui de ne pas être une crevette, ahah- Enfin, qui ne l’aurait pas été avec un accoutrement pareil. Enfin, toi, ça ne t’aurais pas spécialement gêné. En fait, les autres auraient sans doute été gênés pour toi si ça avait été le cas. Tu n’allais plus être gêné par une allusion. Ni même par la vérité nue, pour ainsi dire. Enfin, jamais tu n’aurais fait danseuse. Ça te rappelait trop… lui. Et encore, tu pouvais parfaitement danser sans avoir l’impression qu’il y avait sa présence. Chanter et faire de la musique… Nah. Le piano du salon prenait littéralement la poussière, chez toi.
« - Oui, elle m'a vu ce matin. Elle a même eu le droit à quelques pas de danse en ma compagnie. Rien de bien trop fatigant pour elle. Même si son état de santé semble s’être amélioré depuis quelques mois, je préfère resté prudent. »
C’était triste que sa sœur ai une telle maladie. Anoki était quelque de bien. Enfin… Tu pensais ça, mais bon, une année scolaire, ça ne permettait pas de cerner une personne. On n’est jamais pareils dans des circonstances différentes. Par exemple, si on te croisait alors que tu étais, hum, en Apocrypha vampirique, disons, tu n’étais pas la même personne que si l’on te croisait faire tes courses, ah ah. Mais tu savais qu’il savait s’amuser. Comme tout le monde quoi. Tu t’amusais bien à faire peur aux gosses pour les punir. Et encore, tu avais été sympa. Pour un jet d’eau en pleine face, tu aurais très bien pu… Les balancer dans un lac pour voir s’ils étaient aussi amusés et qu’ils savaient nager. Mais comme le lac n’était pas la porte à côté, et que tu devais faire un minimum bonne impression, vu que c’était le premier jour, tu t’étais retenue… Mais tu joueras avec tes propres règles quoi qu’il arrive. Dans la mesure où personne ne fera l’erreur de te vomir sur les ranger. Là tu ne filerais plus de tours gratis aux enfants.
« - C'est vrai cela. Que peut bien faire un gérant de casino dans une humble petite fête foraine? C'est un se-cret... »
Allons bon, le voilà qui devenait mystérieusement enjôleur. … Wat. Tu ne comprenais pas spécialement la situation. Enfin, jusqu’à ce que tu senti quelque chose se décoller de ton visage. Naaaaan, t’avais du sucre sur la face ? Oh god. Et il ne te l’avait pas dit tout de suite ? Mais quel… gredin. En tout cas, en voyant son regard, tu avais presque eu envie de sortir « t’as de beaux yeux tu sais ? » Ahahah.
« - C'est pas mal ce truc... Il faudrait que tu me dises à quel stand tu en as acheté. »
Tu pinças les lèvres d’indignation en le voyant manger les restes de sucre qu’il t’avait… volés. Ouep, tu ne partageais pas ta nourriture, quand bien même c’était des miettes. Tu émis un son de mécontentement en croisant les bras. Bon, bien entendu, tu n’étais pas sérieuse. Juste à moitié. Si tu avais pu, du les aurait repris, m’enfin, trop tard. Et ne choquons pas la petite vieille qui était pas loin avec ses petits-enfants, ça vaudrait mieux, ahah.
« Tsssk tssk tsssk. Tu ne le sauras pas. Tu va devoir deviner. Fallait me dire que j’avais des restes de sucres sur le visage, non mais... » tu fis un légère pause avant d’ajouter… « Enfin, toute information se monnaye… Eheh. »
Avec le colorant rouge du sucre, il aurait bien rapidement sa réponse s’il faisait attention en passant devant les stands. Mais tu étais prête à marchander, juste pour voir ce qu’il allait te proposer en échange de cette précieuse information.
« - Et toi Apo, qu'est-ce qui t'as motivée à prendre ce petit job ? »
Ohoh. Bon, tu allais lui répondre, après tout. Tu esquissa à nouveau un sourire amusé et porta ton regard vers les attractions d’où prenaient des cris stridents.
« Ah, ah, ah~ C’est aussi un se-cret. Mais bon, comme c’est toi, je vais le dire. »
Non, ce n’était pas un secret. Tu avais juste envie de reprendre sa phrase pour la lui retourner, histoire de t’amuser.
« J’en avais marre de voir ma tapisserie, alors je suis sortie, et pouf, me voilà !... Non, en vrai, c’était juste pour voir ce que les gens allaient faire comme tête en voyant un agent de sécurité de mon gabarit. Tu aurais dû voir la tête des personnes qui ont fait l’entretient… Et celui à qui j’ai fait une clé de bras pour prouver ma bonne foi. Je crois que son égo va avoir du mal à s’en remettre, eheh. Puis bon, tourner en rond c’est pas mon truc. Au moins, comme ça, je peux traumatiser des enfants, et on me dira rien, fufufu~ »
Tu avais un sourire narquois en sortant la photo des trois gamins et toi dans les montagnes russes pour lui monter. Les pauvres gosses étaient blanc, dont un qui virait vert le vert, et toi, ben, t’étais toi, fidèle à toi-même. Les bras croisés, le visage neutre. On aurait pu mettre cette photo à côté du mot BADASS dans le dico.
« Ça, c’est le sort réservés aux gamins qui m’ont aspergés avec leurs pistolets à eau quand je suis venue voir qui empêchait la mascotte de faire son boulot. Ils ont bien compris la leçon, et ils ont eu chacun une place gratuite pour un manège de leur choix, et la fameuse photo pour se souvenir de ce moment pénible pour leur estomac… Enfin bon, les gens sont inconscients, ils laissent leurs gamins sans surveillance, faut pas s’étonner que ça dégénère de cette manière avec les pourris gâtés. »
Tu allas peut-être avoir d’autres photos du genre dans les jours qui vont suivre, ça risque d’être intéressant. Tu allais caser ça dans un album photos. Une fois qu’il l’eu suffisamment regardé, tu la remis dans une de tes poches. Tu avais au moins 4678938 poches sur cette tenue. C’était pratique.
« D’ailleurs, si tu n’es pas sage, je te réserve le même sort~ »
Tu venais de lui tirer la langue d’un air narquois. Quoi, tu le cherchais ? Naaaaan, tu voulais juste le titiller un peu, pour rire. Ça fait un moment que vous ne vous étiez pas vu, alors bon. Tu voulais profiter de ces retrouvailles amusantes. Mhh, oh, tiens, te voilà une idée.
« J’y pense, pour éviter de se perdre à nouveau de vue, je t’invite chez moi quand tu es dispo. On va se faire une soirée tranquille histoire de savoir ce qu’on a loupé en trois ans, qu’est-ce que t’en dis ?... Oh mais, tu n’as pas le choix, ahah. Bien entendu, ta sœur est la bienvenue, si elle souhaite venir. »
Un peu d’animation à la maison, pour changer, ça ne pouvait pas te faire de mal. Tu baissa tes lunettes pour lui faire un clin d’œil complice. Et de toute manière, tu l'avais dis, il n'avait pas le choix.
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Mer 19 Avr - 23:31
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S 'amusant des réactions d'Apocrypha, Anoki porta ses mains à ses hanches alors que la jeune femme prenait un faix air boudeur. Intéressant... Alors, elle n'était pas très prêteuse. C'était un bien vilain petit défaut. Devait-il lui rendre ? Il allait éviter cette solution car il ne voulait pas la traumatiser, même s'il savait qu'il en fallait beaucoup plus pour la choquer. C'est qu'elle était imperturbable la demoiselle, il avait bien put le constater deux trois fois à l'école durant leur année commune.
« - Je vois, que veux-tu en échange ? »
Cette réponse, bien vague, lui laissait clairement le champs libre. Elle pouvait lui demander ce qu'elle voulait en échange, dans la mesure du possible. Chacun se testait mutuellement, se tournant autour, se jugeant, tels deux fauves en cage, mais l'un était plus dangereux que l'autre. Malheureusement pour le pauvre Anoki, ce n'était pas lui. Mais il n'y avait aucune animosité entre eux, bien au contraire, ils se testaient pour s'amuser. Jouant l'un de l'autre. L'amérindien fut d’ailleurs agréablement surpris d'être pris à son propre jeu. C'est qu'elle en avait de la ressource la petite.
Elle aussi cherchait un peu d'originalité à travers ce festival, il fallait espérer qu'elle ne serait pas déçue. Mais il devait avouer que pour le moment, ce qu'ils avaient vécu sortait de l'ordinaire et cassait leur routine de villageois de petite bourgade. En plus, apparemment, elle s'en donnait à cœur joie. Tant mieux, au moins elle s'amusait. Certes, c'était le but premier d'une fête foraine mais bon, elle n'était pas une visiteuse comme les autres mais un membre du staff tout comme lui. Le travail avant tout. Toutefois il était heureux de voir qu'elle s'amusait un tant soit peu.
« - Ça lui apprendra... J'avoue tout de même que j'aurais bien aimé voir sa tête à ce moment-là. Il n'est jamais bon de juger trop vite son adversaire. Cela peut mener précipitamment à sa perte. »
Il se pencha alors sur la photo que la jeune femme lui tendit et ne put réprimer un rictus en voyant la tête des gamins assit dans la même nacelle que l'agent de sécurité. C'est vrai qu'ils en tiraient une de ces têtes. Ils étaient un festival de couleurs à eux seuls. Le comique de situation était rehaussé par l'air impassible de la jeune femme les accompagnant. Il avait beau retourner cela dans tous les sens, c'était tout bonnement désopilant. Son ton trahissait son hilarité.
« - Quel magnifique trophée, il faudrait que tu l'accroches sur un mur. »
Cependant, lors de l'évocation de la surveillance consacrée aux enfants, son regard se fit lointain. C'était une question assez difficile. Il l'avait découvert à ses dépends quand il avait décidé d'élever sa petite sœur. Effrayé par son état de santé assez faible, il l'avait trop couvée.
Certes, de cette façon elle ne courrait aucun risque mais sa liberté en était amoindrie. Ne plus être maître de ses propres mouvements, ne plus pouvoir faire ce dont elle avait envie. Voilà ce que la pauvre petite Chenoa ressentit alors que son grand frère la surprotégeait. Cela avait failli mal finir. Heureusement qu'il comprit ses erreurs pour éviter de la perdre. Ce genre d'erreur, il c'était promit de ne plus en réitérer. Un peu de surveillance oui, mais il ne fallait pas aller dans l'excès.
Sa mélancolie s'envola à la petite langue tirée dans sa direction. Il y répondit avec un sourire attendrit avant de reprendre cet air taquin qu'il avait adopté peu de temps plus tôt. Il fallait qu'elle fasse attention à ne pas trop le chercher ou elle allait le trouver.
« - Oh mais je n'attends que cela. Il faut donc être un mauvais garçon pour pouvoir faire un tour de manège avec toi, je prends le ticket tout de suite alors. Mais je ne promets pas d'avoir le même genre de réaction que tes précédents partenaires de jeu. »
Une vraie complicité c'était crée entre Apocrypha et lui. Si seulement ils avaient pu le faire bien plus tôt, peut-être aurait-il put trouver la force de ne pas sombrer, de se replier sur eux-même. Mais il semblait que cela avait eu pour effet de les endurcir, les mots glissaient désormais sur eux sans vraiment les atteindre. Ils pouvaient désormais rattraper le temps perdu et c'était la jeune femme qui faisait le premier pas. Elle l'invitait chez elle, comme ça lui faisait vraiment plaisir de pouvoir ressasser de vieux souvenirs auprès d'elle.
« - Je pense qu'elle s’ennuierait d'écouter deux vieux qui radotent. Mais j'accepte volontiers bien que comme tu le dis si bien, je n'ai pas vraiment le choix. »
Il rendit alors son clin d’œil à l'agent de sécurité tandis que son ton se fit taquin.
« - Donc que dois-je faire pour mériter un tour de manège ? Ma pause n'est pas encore terminée et j'aimerai vraiment profiter des meilleurs attractions avant de devoir retourner dans la fosse aux lions. »
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Jeu 20 Avr - 13:15
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Well well well, sans le savoir les deux protagonistes avaient certainement eut la même idée… Amusant, n’est-il pas ?...
« - Je vois, que veux-tu en échange ? »
Ohoh. Il venait de faire une erreur. Tu pouvais demander ce que tu voulais. Tu pouvais faire en sorte de demander quelque chose d’irréalisable, ou quelque chose de simple. Tu avais le choix. Et lui avait celui de faire ce que tu demandais ou non. Le prix était l’information. Eh bien eh bien… Amusant. Il fallait que tu réfléchisses au défi que tu allais lui donner… Ça promettait d’être amusant.
« - Ça lui apprendra... J'avoue tout de même que j'aurais bien aimé voir sa tête à ce moment-là. Il n'est jamais bon de juger trop vite son adversaire. Cela peut mener précipitamment à sa perte. »
Tu étais de son avis. En même temps, tu étais un adversaire souvent… Comment dire… Facilement négligé. Souvent peu pris au sérieux. Et hum… Sous-estimé, voilà le mot. Et même si tu n’avais été qu’humaine, en ayant suivi l’entrainement de ton paternel… Tu aurais pu le mettre à terre exactement pareil, le mec de l’entretien. On imaginait donc ta force en tant que dhampire en pensant cela. Il était compliqué de ne pas casser des choses aux humains… Par inadvertance, inattention, etc… Du coup, tu ne faisais pas l’erreur de débutant de sous-estimer tes adversaires. Surtout si ceux-ci étaient des vampires, la tu devais redoubler de prudence et d’intelligence pour les battre. Mais jusque-là, tu n’en avais pas vraiment croisés, et c’était tant mieux, tu n’avais pas envie de te ramener à l’highschool avec une tronche abîmée. Mauvais coup de pub.
Et si tu te souvenais bien, Anoki était également bon en sport, à l’highschool. Et vu ccommeil était bâti… Il devait s’entraîner à quelque chose, certainement. On ne reste pas aussi bien bâti en ne faisant rien de ses journées, ça, c’était sûr. Ça te fit penser que tu devrais peut-être faire un peu d’escalade, au lieu du mini-golf, la prochaine fois, histoire de te dépenser plus… Mh…
Enfin, toujours était-il que quand tu lui avais montré la photo, il avait eu le rire dans la voix. Et parfait, ça c’était le but, ahah.
« - Quel magnifique trophée, il faudrait que tu l'accroches sur un mur. »
Sur un mur au lieu d’un album photo… Eh bien, pourquoi pas. Tu verras bien si l’une des solutions et meilleure que l’autre. En tout cas, avec Anoki, tu jouais littéralement avec le feu. Tu voulais savoir lequel de vous deux allait se brûler. Mais ça restait bon enfant. A la limite du raisonable… Ouais, non, en fait, c’était tout sauf résonnable, mais c’était tellement amusant, tu n’allais pas t’arrêter en si bon chemin.
« - Oh mais je n'attends que cela. Il faut donc être un mauvais garçon pour pouvoir faire un tour de manège avec toi, je prends le ticket tout de suite alors. Mais je ne promets pas d'avoir le même genre de réaction que tes précédents partenaires de jeu. »
Ton sourire se fit plus accentué à ces paroles. Hm, jusqu’où était-il prêt à aller ? Tu allais voir ça.
« - Je pense qu'elle s’ennuierait d'écouter deux vieux qui radotent. Mais j'accepte volontiers bien que comme tu le dis si bien, je n'ai pas vraiment le choix. »
Parfait. L’affaire avait été rondement réglée. Dommage pour sa sœur, mais eh. Tu verras une autre fois pour la voir, et de toute manière, vous pouviez très bien vous croiser à l’highschool, alors bon. Par contre, le terme vieux n’était pas du tout approprié, ahah. Il avait quoi ? 21 ans ? C’était loin d’être vieux ça. Toi tu étais plus vieille avec tes bientôt 26 ans. Oh, allons bon. Tu… flirtais ? Naaan, c’était juste de l’amusement entre deux vieux amis qui se retrouve -avec un peu d’ambigüité, tu l’avouais, mais c’était drôle- histoire de rire un peu, avec un jeune. Gosh. Tu prenais des coups de vieux à penser ça. Ce n’était que cinq ans de différence, pas de quoi en faire tout un fromage…
« - Donc que dois-je faire pour mériter un tour de manège ? Ma pause n'est pas encore terminée et j'aimerai vraiment profiter des meilleurs attractions avant de devoir retourner dans la fosse aux lions. »
Eh bien. Il attaquait de front sans peur, ahah. Tu te grattas le menton, en réfléchissant. Voyons. Tu avais envie de t’amuser… Et tu voulais aussi tester Anoki… Tester sa chance, surtout… Parce que si tu suivais cette idée, à moins que tu trébuche comme par magie sur un bâton… Il n’y arriverait jamais. Mais qui sait ? Rien que le fait qu’il essaye, ça pourrait être amusant. Et puis bon, tu avais deux choses qu’il voulait. Le stand, et le tour de manège. Tu avais bien une petite idée de faire une pierre deux coups… Mais…
« Tu n’aurais pas dû me laisser choisir, parce que si je te dis ce que je viens d’imaginer… Well, j’aimerais éviter d’être éventuellement à l’origine d’un craquage de pantalon, ahahah. Mais bon, c’est ton choix, alors bon… Je te propose une pierre deux coups. Si tu arrives à me mettre à terre, puis à me chatouiller -attention, je ne suis pas très chatouilleuse de base-, tu auras et l’info sur le stand, et un tour de montagne russe avec moi, eheheh. »
Tu avais vraiment des idées tordues quand tu t’y mettais. Même toi tu trouvais ça étrange, maiiiiis, ça avait le mérite d’être marrant. P’tin, les gens allaient vous croire en couple… ça serait peut-être de la mauvaise pub pour Anoki, vu les groupies qui lui couraient après, mais ça aurait peut-être le mérite de lui laisser un peu de tranquillité. Si les groupies l’apprenaient, bien entendu, ahahah. Espérons que personne ne filme ou ne prenne cette scène en photo, ça éviterais les… rumeurs. Ou les articles dans le journal si les gens reconnaissaient Anoki. Des journalistes ici, c’était tout à fait possible. Brrr.
« Tu veux que j’ai un handicap ? -dans l’optique où tu veux bien relever le défi, bien sûr- Nan parce que déjà, pour arriver à me mettre à terre, il va te falloir, beaucoup, beaucoup, beaucoup de chance, mon vieux. »
Tu avais fait exprès d’insister sur vieux parce qu’après ce qu’il avait dit, il l’avait bien mérité, en vous traitant de vieux tous les deux, par rapport à sa sœur, qui, si tu te souvenais bien, devait avoir 16 ans… C’était surtout toi qui étais bien vieille. 10 ans de plus. Pfiou… On avait dit stop avec l’âge.
« Enfin, tous les coups sont permis, donc tu as une petite chance de y arriver… Toute petite. Très petite. Minuscule… Riquiqui. »
Tu aimais bien exagérer, un peu comme la tirade de Cirano. Tu te retenais de rire, mais tu avais quand même mal aux côtes à force de te retenir de le faire, surtout que tu avais fait le geste en parlant, et tes doigts c’étaient finalement rencontrés -oui, il avait autant de chance de gagner que ça, ahah-. Tu ne savais pas s’il allait ruser, en refusant, ou en parlant d’autre chose, mais tu étais sur tes gardes. Pas besoin de posture, tu restais les bras contre ton corps, droite, pas comme un i, mais droite quand même. Si on prenait une posture, on donnait l’occasion à l’adversaire de lire les premiers mouvements que l’on allait faire.
Mais le destin avait d'autre projets que ce qu'Apocrypha avait estimé. Anoki tentera-t-il quelque chose ? Affaire à suivre... dans le prochain post.
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Sam 22 Avr - 0:28
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La proposition arriva enfin. Implacable et sans appel. Pour obtenir l'information désirée et gagner un tour de manège avec la jeune femme, il fallait gagner contre elle. C'était un deal en quelque sorte. Non, un pari. Un pari fort risqué car encore faudrait-il que la chance soit de son coté. Il était en droit d'en douter. D'autant plus que son adversaire semblait sure d'elle. Oh Apocrypha. Elle savait choisir ses épreuves avec soin. Un coup de maître. Dans son casino, elle aurait été une adversaire de taille. Bien joué ma chère, bien joué ~
Ses mains quittèrent ses hanches pour se croiser devant sa poitrine. Sa respiration était lente. Il était pensif. Son regard se fit plus lointain, impénétrable. Il murmura assez doucement pour qu'eux seuls puissent entendre.
« - Oh comme c'est vilain ça. Opposer David et Goliath. Ce n'est pas très équitable. »
Comme il était ironique d'utiliser ces termes. Après tout, qui était vraiment David et qui était vraiment Goliath dans cette histoire ? Apocrypha semblait si sure d'elle et alla même jusqu'à pousser le vice à lui proposer de subir un handicap. Il y avait bien de quoi réfléchir.
Puis elle tiqua sur un simple mot. Vieux. Il sembla lui déplaire grandement. Pourtant, il n'y avait rien de honteux à cela. Les gens naissent, vivent, grandissent, vieillissent et finalement meurent. C'était dans l'ordre des choses. Ils n'étaient que des pantins dont les fils étaient maniés par la grande roue du destin. Pourquoi refuser quelque chose de si naturel ? Il ne le comprenait pas.
« - Et puis, je crois qu'aujourd'hui, ma chance a décidé de me laisser tomber... »
Ou peut-être pas. Si son pantalon n'avait pas été aussi petit alors il n'aurait jamais attirer toutes ces groupies. Sans ces groupies, Apocrypha. C'est son manque de veine qui avait conduit sa route a croisé celle de son ancienne camarade.
Il s'éloigna lentement sans la lâcher du regard et retrouva sa place contre le tronc d'arbre. Là, il se laissa glisser pour se retrouver assit. Son interlocutrice était une excellente combattante, à n’en pas douter par ses récents exploits. Elle avait aussi une force cachée, il pouvait le ressentir. Face à elle, il ne faisait clairement pas le poids. Après tout, que pouvait bien faire un simple danseur face à un agent de sécurité entraîné ?
Ses muscles se relâchèrent. Étendu un nouvelle fois dans l'herbe sous la brise fine qui soulevait ses cheveux et faisait danser les branches du pin. Il bailla sans gène et allait prononcer quelques chose quand le vent décida de jouer un tour à nos protagonistes en se levant précipitamment. Il fit se secouer quelques branches un peu plus brusquement qu'au préalable ce qui eu pour effet de faire de décrocher une grosse pomme de pin qui chuta directement sur la tête de la jeune femme.
Un nouveau coup de vent et l'amérindien était de nouveau très proche d'elle, un air inquiet gravé dans ses yeux bigarrés. Il tentait d'examiner le lieu de l'impact pour être sur qu'aucune plaie ouverte n'était présente après l'impact subit.
« - Est-ce que ça va ? As-tu besoin que je t'emmène à l'infirmerie ? »
Il n'attendit pas vraiment la réponse et attrapa la jeune femme telle une mariée et entama quelques pas en direction de la tente en question. Pour sa défense, il était inquiet du coup qu'elle venait de recevoir et ses instincts de grand frère l'avaient rattrapé.
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Sam 22 Avr - 20:21
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« - Oh comme c'est vilain ça. Opposer David et Goliath. Ce n'est pas très équitable. »
Eh bien, il l’avait bien cherché, aussi, ahah. Etre aussi vague, ça ne donne que des… défis difficiles à réaliser. Voire impossibles. Mais dans cette histoire, qui était le géant et qui était l’adolescent armé d’une fronde ? Well, si tu devais choisir, tu serais surement le géant. Il était facile de t’avoir. Tes faiblesses étaient celle des humains. Tu étais juste plus forte avec d’autres bonus, et pas mal de malus en prime. Telle que tu étais là, ta force était diminuée par le jour, en plus de risquer un coup de soleil si tu restais exposée un peu trop longtemps sans mettre de crème solaire. L’eau bénite te brûlait… L’argent, tu y faisais une sévère intolérance, mais pas autant que les vampires… Tes yeux étaient un point faible évident. Les yeux rouges sont fragiles face à la lumière. Bref, pour qui utiliserais des moyens détournés, te mettre la lumière dans les yeux était le meilleur moyen de te battre. A condition que tu perdes tes lunettes avant, bien sûr. Mais Anoki n’aurait surement pas utilisé ce genre de moyens détournés, de toute manière. Il avait un minimum d’honneur. Ce que toi tu n’avais pas spécialement. Etant une créature à demi quelque chose, tu étais moins forte que ta partie monstre. Donc face à un vampire, tu usais de tout ce que tu savais niveau faiblesse pour le mettre hors d’état de nuire… Ton père avait bien fait son boulot au niveau de ton entrainement.
« - Et puis, je crois qu'aujourd'hui, ma chance a décidé de me laisser tomber... »
Hum, s’il disait ça à cause de son pantalon… Franchement, il y avait pire. Cela ne devait pas être du fait d’un abandon de la chance. Puis au moins, ça avait fait de la pub pour les danseurs, malgré tout, ahah. Il y aurait sans doute plus de monde à voir les danseurs quand ils feront une prochaine prestation. Enfin, tu le regardas s’adosser de nouveau à l’arbre et se laisser glisser. Il allait abandonner, vu comme il était là. Ou alors il allait trouver un autre moyen pour obtenir ce qu’il voulait, sans jouer avec tes règles. Pourquoi pas, tu aimais que l’on te surprenne de temps en temps. Cela changeait un peu. Le vent se leva, et une brise un peu plus violente se fit sentir. Et poc.
Un choc sur la tête. Ça, tu ne t’y attendais pas que tu vacillas un peu. Un pomme de pin pouvait être si gosse ? Oh god. La prochaine fois, tu sauras qu’il faudra éviter de te mettre sous un pin qui possède encore ses pommes -et qu’il faut se méfier de tout, même d’un arbre-. Bon, ce n’avais pas été violent au point de voir 36 chandelles, mais tu aurais peut-être une petite bosse. Bah, ce n’était surement pas si grave. Enfin, pour Anoki, c’était une autre histoire. Ça voulait dire quoi ce regard inquiet ? Tu n’étais pas en pâte d’amande…
« - Est-ce que ça va ? As-tu besoin que je t'emmène à l'infirmerie ? »
Et à peine le temps d’ouvrir la bouche que te voilà dans ses bras. Wait what. Que ?...
« Eeeeh, qu’est-ce que tu fiche ? Je suis pas en sucre ! Voyons ! Anoki ! »
Ça faisait longtemps, après quelques secondes de réflexions, que l’on ne t’avait pas portée de la sorte. Et après encore d’autre seconde, tu te rappelas la dernière fois que l’on avait fait ça avec toi… Et franchement, tu aurais aimé éviter de repenser au jour où ton père t’avais sortie des griffes de la mort. Même si tu appréciais Anoki, et qu’il n’avait rien à voir avec tout ça, tu n’apprécias pas du tout cela. Peut-être que si les choses avaient été différentes… Peut-être que si tu avais arrivé à accepter ce qui t’étais arrivée… Peut-être que si tu avais tourné la page, tu aurais éventuellement pu profiter un peu. Mais là, il fallait vite qu’il te lâche. Avant que tu ne doives te mettre dans un coin pour respirer et chasser ces souvenirs qui remontaient. Peut-être que c’était des crises d’angoisses, que tu faisais occasionnellement ? Comme la fois où tu avais touché le piano ? Peut-être…
« Pas besoin d’aller à l’infirmerie pour ça, ce n’est qu’une pomme de pin et un petit coup sur la tête. Tu peux me reposer à terre, s’il te plais ? »
Tu avais un perdu ton ton amusé et joyeux -et il était rare que tu dise s’il te plais, sauf pour rester polie et froide pour certaines personnes et occasions-. Et même si cela s’avérait impossible, tu avais sans aucun doute pali -et donc tu devais avoir l’air plus blanche que blanche, ahah-. Eh merde. Le passé était trop dur à rayer de tes souvenirs et de tes sensations. Ton corps te disait danger bien malgré toi, et c’était embêtant. Une dhampire traumatisée, voilà ce que tu étais dans le fond. Et tu le savais. Mais tu n’arrivais pas à laisser couler. Espérons qu’Anoki ne prenne pas ça pour un des effets du coup sur ta tête. Ça serait ennuyeux que tu te retrouves en pls parce qu’il ne voulait pas te lâcher. Surtout qu’il allait aussi sentir que tu n’avais pas que froid aux mains...
« Vraiment, je vais bien. »
Non, tu n’allais pas bien, mais bon, tu n’allais pas dire la vérité, ahah. Mentir, toujours mentir. C’était devenu une deuxième nature. Et tu n’avais pas le choix de toute manière. En fait, si l’on voulait vraiment t’avoir, il fallait faire exactement comme Anoki venait de le faire. Parce que te mettre à terre, c’était un amusement. Pas une source de traumatisme. Welp. Faite qu’il te lâche, viiiite.
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥ Dim 23 Avr - 17:12
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Inquiet pour la santé de son amie, l'amérindien voulu se dépêcher pour l'amener au plus vite à l'infirmerie. Il semblait que le choc avait été plus sérieux qu'il ne craignait car voilà que la demoiselle restait coi, immobile alors qu'il la maniait avec crainte. Elle qui fut naguère si sure d'elle semblait désormais si fragile. Pauvre petite chose, pensa-t-il. Vite. Vite. Qu'il se dépêche d'arriver à destination. Est-ce qu'il était inquiet ? Peut-être plus que de raison ? Ses agissements avaient-ils été exagéré ? Tout à fait. Mais pouvait-on vraiment le lui reprocher ? Compte tenu de son passé ? Perturbé par ses états d'âme, il ne réalisa même pas le froid de la peau de son fardeau.
Être le grand frère d'une jeune fille aussi frêle et fragile que Chenoa n'était pas chose aisée surtout pour un homme tout juste sorti de l'enfance. Ce qui semblait si facile pour le commun des mortels relevait de l'épique épopée pour le duo. L'effort était interdit, les changements de températures à éviter et les médicaments étaient légions. Tant de responsabilités alors qu'ils n'étaient encore que des enfants. Mais il ne fallait pas montrer cela. Non, il fallait sourire aux clients et garder ce sourire si faux pour leur entourage. S'il flanchait alors ILS gagnaient...
S'il flanchait, ils lui raviraient sa chère petite sœur. Son rayon de soleil.
Il le refuserait. Garder son apparence fatiguée mais il ne jouait plus vraiment la comédie. Ce monde la fatiguait. Toutes ces batailles, ces sourires carnassiers. Il étouffait. Alors il arrêta tout simplement d'écouter toute ces voix qui tambourinaient dans sa tête et bientôt elles ne firent que glisser sur lui. Il était dans sa bulle, prenant l'attitude pour laquelle on le connaissait si bien : le flemmard qui se fout de tout. Ce n'est qu'avec cette carapace qu'il put s'en sortir malgré la montagne d'emmerdes que ses opposants lui déversèrent. Même lui.
Voilà pourquoi il avait agit sous la précipitation, tout bonnement sans réfléchir. Il tiqua au ton d'Apocrypha. Elle semblait plus réservée. Avait-il fait une grosse connerie par instinct. Il se flagella mentalement pour cela. Elle n'était vraiment pas à l'aise dans ses bras mais au moins elle allait bien. Ses paroles avaient du sens, pas comme les personnes ayant eu une commotion. Il avait pu en voir et savait reconnaître celles qui en était atteinte. Non, si elle était perdue, cela semblait provenir de la proximité qu'elle avait avec lui.
Revenant sur ses pas, il la déposa délicatement au sol, là où il c'était jadis échoué contre le tronc d'arbre et lui tendit la bouteille d'eau qui lui avait servi à se désaltéré plus tôt. Elle lui assura qu'elle allait bien. Mensonge. Elle était perdue et par sa faute.
Elle aussi.
Elle aussi lui mentait, tout comme Marwin. A croire que même eux se complaisaient dans le mensonge. C'était fort dommage. Tant pis. Mais elle devait avoir ses raisons. Quelque chose d'assez fort pour transpercer sa carapace d'invulnérabilité. Ce n'était plus la jeune femme qui le défiait devant lui mais bien une âme en peine. Il fallait tenter de recoller les morceaux. Réparer les dégâts. Bordel, il était censé être en pause là. Il était censé de reposer. Pioncer.
Il s'éloigna d'elle le plus vite possible, lui laissant assez d'espace et d'air pour qu'elle puisse se remettre de son état quasi-catatonique. Comme c'était étrange, ce soudain malaise. Il n'y était pas vraiment habitué. Sauf quand... Non non! Anoki arrêtes tes conneries et concentre-toi sur la demoiselle. Elle avait besoin d'aide mais était trop fière pour l'accepter. Sois le Anoki que tous connaissait et tout irait très bien.
Il alla donc s'écrouler dans l'herbe, juste à quelques mètres de son ancienne camarade de classe. De là, il eu une belle vue du ciel. De bleu à perte de vue, agrémenté de rares nuages blancs qui tournaient autour d'eux. Telle cette Roue du destin. Immuable et imperturbable. Le monde était fait de cercles après tout. C'est comme ça que son peuple se le représentait. Un cercle pour un monde. Un cercle pour les saisons. Les vallées, les ruisseaux, l'horizon. Tout n'était que courbes. Il n'y avait pas de place pour les lignes droites. Ce n'était pas naturel. C'était le fait de l'homme. Ces hommes qui tentent sans cesse de transformer cette planète à leur image. Quelque chose de droit.
Mais bon, il en faudrait du temps avant qu'ils y arrivent. La nature avait ses ressources et elle ne se privait pas pour les faire chier du mieux qu'elle pouvait. Un léger sourire orna ses lèvres à cette pensée. Au moins il avait retrouvé ses esprits. Il fallait désormais que la miss aille mieux elle aussi. Brisant le silence, il tourna son regard mystérieux vers elle.
« - Au fait Apo, je crois bien que j'ai réussi mon pari. »
Même si ce n'était pas la chose la plus intelligente à sortir en cet instant, elle avait au moins le mérite de changer l'orientation de la conversation. Techniquement, il n'avait pas tout réussi. La pari tenait compte de deux éléments : la mettre au sol ET lui faire des chatouilles. S'il avait réussi la première épreuve, il se désisterait pour la seconde partie. La demoiselle n'était pas dans l'humeur pour cela et un nez cassé était la dernière chose dont il avait envie.
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Sujet: Re: When a pause is interrupted by groupies | Day 1 | Anoki ♥