Urgh. Tu claqua la porte de ta voiture, une fois bien installée dans le garage. Bon sang, c'était vraiment trop frustrant. Et en plus de ça, Toblerone avais pleuré. Et étrangement... Tu en avais quelque chose à foutre, comparé aux autres personnes. Tu aimais beaucoup Toblerone, même si elle faisait partie de la famille Pines. Alors le fait qu'elle ai pleuré parce qu'elle t'avais griffé... Eh bien... On va dire que ça ne te faisais pas vraiment plaisir du tout. Il faudra que tu trouve un moyen pour qu'elle ne se sente pas trop coupable. Tout était la faute de cette fête, point. Tu soupira. Ta robe était foutue. Ton ventre était pas en très bon état, mais eh... Peut-être que ces cicatrices cacherons celles que tu déteste. Enfin bon, tu allais appliquer du sang de vampire là dessus, comme ça, ça guérira un peu plus vite.

Tu regarda Hugin, qui était encore dans les escalier, en ouvrant la porte du garage. Il te regarda curieusement. Ah oui, il avait faim, lui aussi. Bon. Tu tapota ton épaule pour qu'il y vienne, avant d'aller dans la cuisine pour lui sortir les restes que tu avais de ton frigo. Bon, au moins, il y aurait un heureux ce soir à la maison. Tu le laissa à son assiette pour partir dans la cave. Tu pris une poche de sang de vampire et une poche de sang humain, que tu ramena en haut. Tu les posa sur le plan de travail, et tu ferma les volets et rideau de la salle, histoire d'être sûre que personne ne voie ce que va suivre. Tu déchira ta robe et la mis à la poubelle sans vraiment la regretter. Ce n'était qu'une robe à bas prix. Tu n'aurais jamais mis de robe hors de prix pour aller à une fête foraine où tu savais pertinemment que ça allait mal tourner.

Tu pris un torchon propre que tu mouilla, puis le passa sur les plaies que Toblerone t'avais fait. Tu fis légèrement la grimace, mais franchement, c'était une ballade de santé comparé à ce que tu avais pu ressentir auparavant. Juste nettoyer la plaie avec de l'eau, c'était pas si mal. Tu pris ensuite la poche de sang de vampire. Celui de ton père. Et tu ouvris celle ci pour verser un peu de sang sur tes plaies. Un moyen comme un autre de désinfecter et de guérir en même temps. Tu bus le reste de sang, en plus de l'autre poche. Il fallait bien que tu soi au maximum de tes capacités régénératrice pour que ces griffure disparaissent rapidement et que tu passe à autre chose. Hugin t'avais observé durant tout le processus, vu qu'il avait fini l'assiette de restes. Tu mis l'assiette dans le lave vaisselle, avant de prendre les poches pour aller les remettre à leur place. Dans la cave.

En passant à nouveau dans le couloir, tu passa devant un miroir... Tu fis le chemin inverse et regarda le miroir avec un regard noir. Tu avais délibérément laissé ton portable dans la voiture... Ah. Mais. Tu avais un message à annuler... ... Tu n'avais pas vraiment envie de toucher une surface réfléchissante de sitôt. Tu soupira. Il n'y avait que toi pour trainer en sous vêtement dans ta maison. Ou pas en fait. C'était chez toi, tu faisais ce que tu voulais. Y'avais personne pour te faire chier. Tu retourna à ta voiture, prenant ton portable par le charme dinosaure. Tu allais sortir le stylet pour utiliser son portable. Ce serait plus prudent.

« Hugin, tu viens ? »

Ton corbeau revins sur ton épaule dénudée, mais tu te fichais bien des éventuelles griffures sans importances qu'il pourrait te faire en restant là. T'avais l'air bien quand même, avec du sang sur le ventre, en sous vêtements et un corbeau sur l'épaule. Une fois dans ta chambre, tu posa ton portable sur ton bureau, tu t'assis sur la chaise, et tu fouilla dans un tiroir pour en tirer le fameux stylet dont tu ne te servais jamais, mais que tu avais quand même. Bon, alors... message... Papa... Annuler... Parfait. Bon, maintenant... Tu n'avais qu'une envie. Te coucher. Tu recouvrirais les miroirs de la maison demain. Et temps pis s'il y avait cours. Tu avais envie de rester chez toi pendant un temps indéterminé pour être tranquille.

Hugin était déjà parti de ton épaule pour aller sur le coussin habituel près de la fenêtre. Il perdait pas le nord, lui. Tu soupira, appuya sur l'interrupteur pour éteindre la lumière... Et te mis sur ton lit. T'allais dormir comme ça. Autant éviter de tâcher les draps pour le moment. Tu regarda le plafond de ton lit baldaquin en attendant que le sommeil pointe le bout de son nez. Espérons que tu ne fasse pas un cauchemar à cause de tout ce qui s'était passé.... Non, aucun risque. Il n'y avait qu'un seul cauchemar qui te faisais peur. Et pourtant, c'était vraiment absurde.