Vampires, gnomes, loup-garou et démons. Gravity Falls est une ville qui attire les évènements paranormaux. 3 ans après, les jumeaux Pines décident d'y retourner. Mais qui pouvait s'attendre à de telles conséquences...
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MessageSujet: Have we formally met ? | Misty Have we formally met ? | Misty EmptyMer 26 Sep - 21:46
Have we formally met ?


Tad Strange se tenait là, debout devant lui, le dos tourné. Une voix d’outre-tombe sorti de la bouche du médium qui, visiblement très courroucé récita l’une des formules magiques dont il avait le secret. Des dizaines de mains autour de l’avocat/notaire/PDG se mirent à sortir du sol suivies rapidement de têtes qui firent de même, encore et encore. Des zombies, en nombre, émergeaient de la terre putride où leurs corps avaient été condamnés à pourrir, et, désormais libérés de celle-ci, fonçaient sur l’homme bien trop normal pour être des leurs.

Gideon souriait largement en voyant celui-ci se débattre. Il se défendait, mine de rien, comme un joli diable contre les hordes qui le submergeaient ! Mais ce n’était que le début. Posant un genou au sol et fermant les yeux, le sorcier parla de nouveau, solennel . Et la Terre l’écouta, docile. Tremblante, hurlante, elle était prête à régurgiter les immondice qu’il avait décidé d'invoquer: d’immenses chenilles rouges hérissées de pointes, aux pattes proéminentes et dégoulinantes d’une substance gluante peu ragoûtante firent surface en poussant des rugissements de rage d'une rare intensité. Elles convergèrent toute sur une seule personne. L’avocat.

Le carnage dura un long moment, les créatures semblant vouloir s'amuser, et le petit Gideon pu s'en délecter pendant tout ce temps. Son sourire toujours figé sur son visage, il regardait l’homme se faire déchiqueter. Il pourrait gueuler un «I told you so !» mais cela ne changerait rien à la situation alors à quoi bon ? Autant profiter.
Il ne contrôlait pas les zombies malheureusement, le sort ne faisait que les conjurer de manière assez aléatoire et incontrôlée. Mais il pouvait lancer des ordres assez basiques aux chenilles s’il se concentrait suffisamment… et ce jour-là sa concentration fut exceptionnelle puisqu’il parvint brillamment à demander à l’une d’entre-elles de lui amener la tête de sa victime. Ce qu’elle fit.
L’enfant rit joyeusement et agita la tête de Tad Strange devant lui en essayant d’imiter sa voix monotone, contrôlant sa bouche comme celle d'un jouet articulé.

Normal’s my game ! Normal is my game !
Regardez-moi je suis Tad Strange et je t’ordonne de t’asseoir !!!

Marquant une pause, il regarda en l’air et murmura, l’air sombre.

Personne ne m’ordonne de m’asseoir...

Bzzzzt.
Bzzzzt.
Bzzzzt.

Maudit téléphone, ses notifications venaient de le tirer de son merveilleux rêve. Il venait de s’endormir, il devait être… entre 20 et 21h. Il était assez fatigué ces temps-ci, sans doute les événements qui avaient plongé Gravity Falls dans le chaos qui l'avaient épuisé. Il se massa les sinus et marmonna en se remémorant son rêve

Urgh, j’ai des problèmes…

Attrapant l’objet l’ayant sorti de ses songes, il constata que la raison de ses notifications était un objet non identifié passant régulièrement devant les caméras de sa bâtisse. Ces alertes n’étaient en général rien de bien alarmant mais mieux valait prévenir que guérir. Le magicien avait toujours été très prudent, à la limite même de la paranoïa, et il ne changerait guère aujourd’hui. Il déverrouilla donc son smartphone et, ouvrant son application de stalker professionnel adorée, il se rendit compte que la raison de tout ce boucan était une tout simplement une pie.
En temps normal, il aurait simplement verrouillé de nouveau son téléphone et il serait retourné se coucher. Cependant, cette fois c’était différent. Cet animal… il sentait que ce n’était pas un simple piaf qui avait décidé de rôder autour de chez lui. C’était… autre chose. La façon dont il tournait, cela ressemblait vraiment à de la reconnaissance. Il appartenait forcément à quelqu’un. Quelqu’un qui était en chemin, qui allait débarquer. Appelez ça intuition, il en était intimement convaincu. Et s’il se trompait eh bien il était prêt à se raser le crâne ! (Non, il ne s’y risquerait pas.)

Sautant donc de son lit, l’enfant se prépara. Non pas à se battre, mais à accueillir la personne en chemin, en bon hôte qu'il était.
Il ôta son pyjama cyan sur lequel était inscrite, dans son dos, sa fameuse bonne étoile qui scrutait de son œil n’importe qui l’approchant, et s’enfonça dans sa chère et tendre penderie. Il y sélectionna l’une de ses tenues favorites, à savoir un tee-shirt de sa couleur fétiche, le cyan donc, recouvert d’une élégante veste noire parée de quelques dorures sur le devant et au niveau des manches. Le tout était surmonté d’une cravate blanche impeccable, sur laquelle était accrochée son fameux symbole qu’il emportait partout avec lui. Un simple short noir pour le bas, une magnifique cape imitant la majestueuse roue d’un paon et il saisit finalement une canne à l’air très luxueuse: le bâton en lui même était cyan et son sommet doré, quant à sa garde elle n’était ni plus ni moins qu’un gros rubis rouge. Expliquer comment il a mit la main sur une telle pièce serait bien trop long, mais c’était sans doute sa plus belle pièce.

Pourquoi une telle tenue ? Eh bien, il avait l’impression que la personne lui rendant visite n’était pas n’importe qui. Il priait pour ne pas se tromper, car il se demandait sérieusement si cet animal était bien ce qu’il pensait: un familier, ne voyageant sûrement pas seul donc.
Le médium descendit sereinement les escaliers un à un, ponctuant ses mouvements d’un claquement régulier, celui de sa canne si chère, et pas seulement à son cœur.

Ouvrant la porte, il se planta sur le pas de celle-ci. Il prit ensuite l’objet luxueux à une seule main afin de pouvoir lancer son application favorite sur son téléphone de l’autre. Il lui suffirait alors d'une légère pression du pouce pour sonner l’alarme, juste au cas où la personne lui rendant visite n’était pas tout à fait amicale. Je vous avais prévenus, il est assez parano sur les bords.

Attendant son invitée, l’enfant sourit, les yeux sur la bête ailée. Oui, il pouvait le sentir, le flairer dans l’air: cette rencontre ne serait pas anodine. Elle allait peut-être même le mettre de bonne humeur, après le fléau que fut sa visite chez le notaire.

Now, come to me… stranger.

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MessageSujet: Re: Have we formally met ? | Misty Have we formally met ? | Misty EmptyDim 7 Oct - 20:03

Ft Lil Gideon
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Claquant un impérieux talons sur le pavé de Gravity Falls pour amorcer son ascension le long des sinueuses ténèbres, un ombre glissait, capé noir et paré de cet entêtant sourire qui lui sied à merveille. Et si son pas s'était fait altier, tenu entre l'éther et une arrogance à en faire pâlir les étoiles, c'était que l'âme qui s'était faite jumelle à la sienne avait balayé d'un cris les doutes qui obstruait son chemin ; Phinéas était parti en repérage à la tombée de la nuit, rodant autours d'une demeure pour cercler chacune de ses spécificités et ainsi assurer à la sorcière qui suivait ses plumes les meilleurs horaires de passages. Ceux qui ne traînait du bout de leurs aiguilles aucun regard indiscrets. Alors il glisse ce serpent d'opale, racle de ses griffes les murs et voiles nocturnes pour déchirer le semblant de quiétude qu'il. Que tout ceci est laid, si laid que chaque échange avec son environnement semble souiller jusqu'à la nécrose son diaphane épiderme, mais voilà, entre cette crasse vicié et magma informe s'est dessiné il y a quelques temps déjà une forme luminescente, une aura qui n'a pu échapper aux émeraudes de son regard. Pour un peu, elle l'aurait balayé d'un impétueux battement de cil pour le précipiter dans le panier des charlatant, sans véritablement y porter attention. Mais voilà, cet enfant avait cristallisé au bout de ses doigts l'entière attention de la sorcière, attisé sans véritablement s'en douter ce regard obsessionnel, viscéral, qui avait dès lors cherché à se ficher au plus profond de son esprit pour en sonder chacun des contours. Merlin ! Que personne ne lui tende la moindre cuillère dans pareil moment, sans quoi elle finirait véritablement par plaquer quelqu'un au sol et trépaner du bout du métal la cervelle des personnes qui, semblant soudainement la fasciner, éveille en elle de bien étranges pulsions. Moh. Petite vipère aux écailles de nacre, sois douce et donne moi les clefs de ton esprit. Disons que c'est pour le... Travail ?

Alors elle était revenu au sein de cette tente grandiloquente, avait tenté de percer ce je-ne-sais-quoi qui excitait tant ses instincts ésotériques pour au final claquer quelques sourcils circonspect face au grotesque spectacle qui s'établissait sous son inquisiteur regard. Il jugeait, ce rapace aux plumes d'opale, et apposait un oeil sévère sur cette prestidigitation hérétique qui la dérangeait, il fallait l'avouer. Nyuu. La magie ne pouvaient être ainsi utilisé, jeté en pâture à la plèbe moldu. Et pourtant elle revenait de temps à autre, tenu au fond de la salle, jambe croisé et un sourire en coin tenu au bout des lèvres. A croire que si tout ceci l'avait, au début, intimement dérangé, elle accueillait le spectacle avec un peu plus d'amusement à présent. Comme décelant quelque chose là, entre les mains de ce faux sorciers. Est-ce pour cette raison qu'elle avait attendu la pleine lune pour envoyer son familier en repérage ? Qui sait. Ou peut être s'ennuyait-elle véritablement et la perspective d'occuper sa nuit par une visite de courtoisie égayait ses sens. Alors elle avait envoyé Phinéas, cette ombre aux mèches irisée, profitant de son repérage nocturne pour soigner les plantes suspendue à son établit.

Quelques heures plus tard, son familier lui assurait que la voie était libre et engageait par conséquent le pas de sa partenaire en direction des ténèbres. Pour tout vous avouer, la sorcière filait sans réel plans en tête, mue par une curiosité viscérale qui balayait d'un air impérieux toute préparation. Si cela tournait mal, alors elle l'écraserait. Rien de plus simple non ? ... Et bien, pas si simple non. Ces airs juvéniles et sa bouille de chaton ne tromperons pas une sorcière, ce morveux est un perfide serpent dont les morsures, sournoises et imprévisibles semblent synonyme de chaos. Misty le sent à plein nez, il vaut mieux prendre Lil Gideon Gleeful comme allier que courir sur son échine. Alors la sorcière claque son talon contre le pavé de Gravity falls, range ses airs d'ensorceleuse mangeuse d'enfants pour épouser ceux de la fée qui, si elle sait se faire plus douce, demeure animée par une malice palpable. Alors son ombre se plaque sur le chemin, grandit et se déforme sous le joug des astres ou pâle réverbère jusqu'à, finalement, épouser le pas de porte de ses sinueux jeux de lumière. Tiens ? La porte s'ouvre doucement sur une silhouette qui lui semble minuscule et pourtant paré de ses meilleurs apparat. Sweet thing. Il faut croire que le passage répété de Phinéas n'a su se draper de discrétion et pourtant, l'attente de cet enfant à l'immaculé chevelure ne renforce qu'un peu plus le carnassier sourire que lui offre la sorcière, élancé silhouette suspendu sur ses menus talons. Il a vêtu l'allure du fier Paon semble t'il,
droit et souverain. Et pourtant, qu'elle est cette main trop nerveuse, pendu à son portable ?

Alors la jeune femme stoppe son pas dans une gracieuse révérence, ôtant d'un tranquille mouvement sa capuche pour révéler au clair de lune sa chevelure d'opale et son regard d’émeraude. Retrouvant en un doux sourire la compagnie de son familier venu se percher sur son épaule en silence, critique et méfiant. Il faut croire que si sa partenaire se fait assurée, lui flaire sans grand mal le danger, et pourtant voici que Misty se redresse tranquillement, offrant dans cet éternel sourire en coin un semblant de présentation. " Gideon Gleeful, il semble que je vous dois quelques excuse. Je n'ai pas pour habitude d'arracher mes éventuels associés à leur précieux sommeil. Puis-je entrer ? La nuit est indiscrète."

Mouais. Donner ton prénom aurait été peut être le minimum des politesses tu sais, hélas la sorcière délaisse les propos au profit d'une attention rare, dardant de son oeil aquilin un intérêt certain pour cette étrange créature qui se dessine devant elle. " Et je ne suis pas contre une tasse de thé sans sucre non plus, Mister Gleeful. " Tout sourire, sa voix se fait douce, trop douce, éclipsé par un regard aussi acéré que le pourrait être une lame. Mouais, on la virera pour le casting de Marraine la bonne fée, d'accord ?
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MessageSujet: Re: Have we formally met ? | Misty Have we formally met ? | Misty EmptyJeu 11 Oct - 20:14
Have we formally met ?


Gideon s'était mit sur son 31 afin d'accueillir à bras ouvert l'ombre qui se dirigeait vers lui d'un pas décidé. Se parant de sa plus belle tenue, arborant son plus beau sourire de star locale, attendant sur le pas de la porte tel le meilleur des hôtes toujours prêt à offrir l'hospitalité, il était fin prêt.
Et, tel qu'il s'y attendait, il avait vu juste. La pie avait belle et bien été annonciatrice de l'arrivée d'une personne et celle-ci, parée d'une capuche sombre semblant spécialement conçue pour permettre à son détenteur de se mêler à l'obscurité elle-même, venait d'arriver.
Alea jacta est. Qui était cette personne, que lui voulait-elle, serait-ce intéressant... un bon exemple de questions qui tournaient sans cesse dans son esprit.
... Quoique non. La dernière question n'y figurait pas, car il en connaissait la réponse. Comment ? Il le savait, c'est tout. Au fond de lui. Ce serait on ne peut plus intéressant.

Elle retira finalement cette capuche, révélant une chevelure et un regard qui décontenanceraient bien des personnes, si envoûtants qu'il semblait être un sacrilège de les masquer ainsi par une vulgaire pièce de vêtement. Gideon la détailla une première fois, de haut en bas, sans vergogne. Après tout, elle l'avait bien toisé de la même manière, elle aussi, à son arrivée. Et il lui était de toute façon plus qu'évident qu'elle n'était pas une simple fan venue réclamer un autographe ainsi qu'un brin de causette.
Et pourtant... oui, cela lui revenait maintenant. Le médium l'avait déjà entre-aperçue lors de plusieurs représentations. Elle n'était pas de ceux qui venaient chaque semaine, prêt à faire une immense queue pour la moindre petite marchandise à l'effigie de la star. Elle n'était pas non plus de ceux qui se mettaient au premier rang et qui, hystériques, criaient alors qu'il chantaient et n'attendaient qu'un signe, qu'une marque de son illustre attention pour pouvoir quitter ce monde avec le sentiment du devoir accompli.

Non... il s'en souvenait. Elle, elle venait de temps à autres, seulement quand elle le voulait. Elle s'installait dans le fond et le fixait de ces yeux inoubliables, ces yeux qui semblaient chercher à sonder son âme. La première fois l'avait même un peu déstabilisé, à cette époque où il était bien plus jeune et bien moins maître de lui-même. Elle était ensuite revenue plusieurs fois, reproduisant le même schéma, sans ces fois-ci réussir à le décontenancer. Elle avait ensuite disparu, peu avant le scandale l'ayant envoyé en prison... il soupçonnait qu'elle avait quitté la ville avant tous ces événements, ne semblant pas être du coin. Ainsi donc elle était revenu ? Mais... une seconde. Cheveux d'opales, yeux émeraudes envoûtants... il verrouilla son téléphone et le rangea.

La cousine de sa chère associée. Eh oui, les nouvelles vont vite à l'école et Gideon connaît et discute avec à peu près tout le monde. Cette dame avait fait fort impression en déboulant et en sautant au cou de la fille que tout le monde fuyait comme la Faucheuse elle-même, le tout en scandant qu'elles étaient cousines. Le hasard peut se montrer si drôle parfois... et cette information ne fit que rehausser un peu plus son intérêt pour la personne en face de lui. Mais en réalité ce n'est pas ça qui l'intéressa le plus chez elle.

Elle se "présenta", du moins elle confirma clairement qu'elle le connaissait. Et le mot qu'elle employa, associé, failli faire apparaître sur son visage ce sourire presque malsain voire machiavélique, qu'il arborait parfois en plein complot ou lorsqu'une idée lui germait en tête. Ce terme, diablement bien choisit, pouvait évoquer tout et rien à la fois mais il avait clairement l'impression qu'elle l'utilisait de la même façon qu'il aurait pu le faire. Était-ce une simple impression ? Il se le demandait.

Of course you can ! I'd never let a friend stay alone in the streets at night !

Elle demanda une tasse de thé et Gideon acquiesça d'un hochement de tête, prêt à s'écarter afin de la laisser entrer avant lui, galant comme il était. Mais il se stoppa en voyant son regard qui semblait déjà vouloir lui ouvrir le ventre afin de minutieusement observer s'il en avait dans les tripes. Et c'est ça, exactement ça, qui stimula au plus haut point son intérêt. Ce regard, ces yeux, cette voix doucereuse éclipsée par ces iris qui lançaient des éclairs... cette révérence, cette façon de s'exprimer, cette visite importune, ces termes employés. Elle, elle était faite de la même trempe que lui. Il l'avait fortement soupçonné au premier coup d’œil mais il en avait maintenant le cœur net. Son interlocutrice était comme lui et c'était peut-être même ça qui l'avait poussée à venir le voir.

L'enfant afficha un très large sourire. Un sourire étrange dont il gratifiait la vue que peu de personnes depuis qu'il s'était "rangé". Un sourire figé sur son visage qui semblait tout à coup le grandir, le mettre presque à la taille de la femme devant lui... celui qu'il avait lorsqu'il découvrait quelqu'un réellement digne d'intérêt. Quelqu'un qui n'était pas si différent de lui. Il était absolument ravi, son intuition sur l'intérêt de cette soirée se confirmait de fait.

Après quelques instants à la détailler de nouveau, il s'écarta finalement de l'entrée et s'inclina légèrement pour la laisser passer devant lui, soucieux des convenances. Il tenait à sa réputation d'hôte irréprochable ! Il lui emboîta ensuite le pas et referma derrière eux.

My parents aren't home so do not freat dear, nobody will bother us.

Cette phrase pourrait certes avoir l'air tendancieuse mais il n'en était rien. La jeune femme était bien entendu on ne peut plus charmante mais il était bien plus intéressé par ce qu'elle pouvait lui apporter en tant qu'alliée que par ses charmes. Il était ainsi.

Please, make yourself comfortable ! I'll be back with the tea.

Il la laissa s'installer dans le salon aux divans mauves et au tapis rose, admirant si elle le souhaitait les différents paysages -tous magnifiques- accrochés sur les murs comme décoration.
L'enfant pour sa part s'attela à la préparation de leurs boissons et revint avec un service à thé complet qu'il posa sur la table. Il s'installa sur le divan et remplit deux tasses, la première dénuée de sucre et la deuxième en ayant deux. Il porta ensuite celle-ci à ses lèvres et savoura une gorgée sans faire aucun bruit, visiblement habitué à boire et manger élégamment. Le médium planta ensuite ses iris d'un bleu ciel envoûtant dans ceux de la sorcière, arborant un petit sourire discret qui était encore une fois bien loin de celui de l'enfant star, la tasse toujours dans ses mains.

It's nice seeing you again, you didn't come to my shows for a while.

Bien sûr qu'il l'avait remarquée à l'époque, et il soulignait ce fait.

We haven't formally met, right ? Can I have your sweet name ?
And... what do you expect by finally coming to see me ?


Le sourire resta sur le visage de la star alors qu'il avait toujours ses yeux plantés dans ceux de la femme, son intérêt absolument pas dissimulé. Il le savait, il le sentait, il n'avait pas besoin de le cacher.

I already like you...

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MessageSujet: Re: Have we formally met ? | Misty Have we formally met ? | Misty EmptyJeu 8 Nov - 9:43

Ft Lil Gideon
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Engageant un pas tranquille au sein de la demeure Gleeful, Misty à la chevelure d'opale offrit sa main, perchoir de chair, à la pie venue trouver refuge sur son épaule dans un impérieux battement d'aile lorsque la porte fit mine de se refermer sur leur lien. Si l'oiseau suivit sans grande crainte le mouvement pour nicher tout contre une caresse qui se fit douce et tendre, son bec claqua soudainement dans le vide, semblant soumis à un vif et soudain  mécontentement. Tiens ? Alors elle gonfle son plumage la terrible Bête, tordant un instant sa tête sur le côté comme le ferait un hibou pour au final, tranchant, planter son intense regard de jais au plus profond de l'âme du Maître de maison. Gideon, Gideon. Si le sylvestre regard de la sorcière semblait vouloir trépaner ses plus intimes pensées, celui de la bête se fit jumeaux de ces impitoyables iris, semblant siffler au plus bas instinct sa nature ésotérique et les quelques obscures desseins qui unissaient, viscéralement, le familier et la sorcière. Alors la bête se redressa de toute sa hauteur, arguant dans un sifflement caractéristique un altier port de tête avant de finalement se voir couronné par le sourire en coin de sa partenaire et un index porté à gorge dans un geste dictame. « Sois sage, amour » Murmura t'elle en trouvant place sur le divan, décrochant difficilement son regard de ce plumage monochrome pour le perdre sur la demeure Gleeful. Ci et là prenait place divin tableau et paradis idylliques qui semblèrent pourtant faire bien pâle figure au contact de ces quelques bibelots posé un peu plus loin. Mmh ? Ah non Misty. Range ta pie Cleptomane modèle 2016 et concentre toi. Mais voilà, elle est curieuse Misty Wych, et l'avidité glisse sous ses veines à la manière de sinueux serpent alors, doucement, ses grandes iris sylvestre vinrent planer par delà ces objets moldus, songeant à comment les détourner de leur fonction première dans un enchevêtrement d'idée plus étrange les unes que les autres. Comment pareil esprit pouvaient-il se montrer si prolifique dès que l'on énonçait l'idée de changer un objet des plus banal en canard de bain destructeur de monde, cracheur d'eau chauffé à 210 degré et dévorant le coeur de lapin extra doux trop choupinou kawai ? A croire qu'elle tirait mentalement des cartes aux antipodes les unes des autres, les jetaient sur la table dans un rire machiavélique et parvenait, soulevé par le coté obscure de la force, à goupiller tout les éléments ainsi sorti de sa cervelle aux allures de filet du diable dans un magma de rire et terreur bâti par les siècles de sélection (et sans doute de consanguinité, car ne nous voilons pas la face, la pureté du sang possède ses lacunes génétiques) au sein des branches de magie noire et interdites. Nécromancie, goétie, exploitation abusive de magicien aliéné par de multiple enchantement... Il fallait croire que ça aussi, ça jouait sur le mental de la pure et superbe lignée Elm... Et leurs familiers. Parce qu'on en parle de cette faculté quasis légendaire à dégoter les familiers les moins safe du game sorcier ? Balerion, le chat de Mamie Walpurgis, celui là même qui avait poussé à la folie chacun de ses amants en pénétrant leur rêve pour les aliéner du bout de ses griffes de démon ? Et la colombe de Tante Addams qui cherchait à éborgner chaque moldu passant à proximité pour plonger leurs petits globes visqueux dans le thé de sa propriétaire, et ce par ordre de teinte et couleur ? ... Et on taira l'histoire du hibou grand duc de papa Elm qui avait la salle manie de foncer dans les murs et se prendre pour un chat. Tous d'excellent partenaire ésotérique pourtant, mais pas les plus sains qu'il soit. Heureusement Phinéas étaient un peu plus tranquille, n'est-ce pas ?

. . .

Doucement ramené à la réalité par les pas de son hôte, Misty redressa sa posture et délaissa la caresse pensives qui jouait sur le plumage de sa pie pour saisir d'un battement de cil la vision qui s'offrait à elle. Un adorable chérubin au regard d'un bleu épuré, s'incarnant en parfait petit hôte, deux tasses à la main. L'enfant rêvé de toute mère n'est-ce pas ? Si Phinéas darde sur les tasses un oeil acéré, semblant sonder le contenu en quête de poison, le sourire de la sorcière dévoile des crocs étrangement acéré. Elle le sent, comme à l'approche de ses grimoires : Sous cette immaculé chevelure se tapis le plus perfide des ornithorynques. Qui penserait qu'une créature aussi adorable pourrait produire féroce venin ? Vile créature qu'est l'ornithorynque.
D'un mouvement tranquille, la jeune femme délia les muscles de ses jambes avant de réceptionner son thé dans un tranquille sourire. Le remerciement se fit poli, dictame, mais son regard demeura incisif. A croire que ces iris ne savaient plier sous des teintes plus douces et pourtant, quelque chose semblait danser tout près des pupilles. Un intérêt non dissimulé que semblait partager le regard du familier, plus discrètement néanmoins.

"It's nice seeing you again, you didn't come to my shows for a while."

Yeah, sure. La jeune femme redressa son dos comme pour dénouer les muscles qui se tordaient sous l'épiderme avant de porter ses lèvres à la tasse pour en humer le parfum. Il fallait croire que si Misty était une amoureuse inconditionnelle du thé et des infusions ou tisanes, elle abordait toujours les boissons non préparé sous son nez avec un peu plus de méfiance qu'à l'accoutumé. Verser quelques venins ou médicament était si simple. Néanmoins la jeune femme n'est soumit aux réminiscences qu'une fraction de seconde et ne tarde pas à braver l'inconnu un petit sourire aux lèvres. Le temps d'infusion est parfait et c'est d'un battement de cil qu'elle salut son hôte avant d'offrir sa tasse à la pie qui l'accompagnait.

« Le temps me manque ces temps-ci Mister Gleeful, à mon plus grand dam croyez le. L'étude des anciennes arcanes couplé aux soins dispensé à mes Snargaloufs et mandragores ne me laisse plus véritablement le temps d'offrir mon attention à tout ce qui sort de la botanique ésotérique, mes études ou les préparations de mon magasin futur. Il me semble cependant que vous connaissez déjà ma collaboratrice alors, si ma compagnie vous manque, n'hésitez pas à passer, nous ferons toujours de bon prix à nos amis.  Et qui sait, nos divers artefacts pourraient vous surprendre. »

Si un jingle tout droit sorti des télé achats de cinq heure du matin se jouait déjà dans son esprit, le ton demeura tranquille et doux, presque bienveillant tant il semblait dénué d'animosité. Alors ses doigts virent délicatement se perdre sur le plumage de son familier qui, penché sur la tasse, semblait s'incarner comme le destinataire véritable de ce thé. Rappelé par les propos du jeune homme, Misty délaissa pourtant la contemplation particulière de l'oiseau pour couronner ses grands yeux bleu d'un gracile sourire.

« Quelle impolie je fais. Misty Wych Elm, pure sang issue des lignages de Salem, et voici Phinéas, mon âme soeur. Nous sommes en dernière année d'Art des Malédictions et Haute Conjurations et coincé à Gravity Falls pour obtenir not... Enfin, mon diplôme pour le coup. Les familier ne sont pas habilité à passer les examens. M'enfin, tu me diras que tu n'as pas besoin de vulgaire papier pour confirmer tes talents, n'est-ce pas mon serpent à plume ?  »

D'un mouvement altier, le familier se redressa et déploya ses ailes comme pour répondre au propos, s'ébrouant un instant avant de voir naître sur les lèvres de sa partenaire un large sourire. Volubile, elle ? Moh, Phinéas. Ne soit pas si aigri.

« A dire vrai Mister Gleeful, ce n'est ici qu'une banale visite de courtoisie. J'aime à savoir avec qui je cohabite et il faut croire que vous avez piqué en moi et mon familier un intérêt tout particulier. Vous êtes talentueux et votre potentiel grand, quel dommage que vous n'apparteniez à aucune branche sorcière ; j'aurai pris grand plaisir à jouer les enseignantes... »

Désormais face à face, ce serpent d'opale n'a plus aucun doute. Il n'appartient ni à la dynastie sorcière, ni au règne des mages, et si Phinéas semble lui susurrer la réponse quant aux origines de cette magie qu'il tient entre ses griffes, Misty demeure imperturbable, un sourire en coin s'épanouissant peu à peu en un air plus carnassier. « Connaissez vous l'art de la goétie ? »

Ah non. Tu ranges cette idée tout de suite jeune femme. Nop, nop et trois fois nop. Mais le sourire demeure entêtant et cette lueur, quasis Faustienne au bout des cils, plaque sans grand mal cette course folle au savoir qui semble l'animer. La magie, sous toute ses formes, la fascine au point de l'aliéner et il faut croire qu'elle aime désespérément trop plaquer son savoir sur le visage des prédisposés à la maîtriser.
...
Rien d'étonnant à la voir massacrer son sommeil à coup de lecture intensive et test foireux...
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