Vampires, gnomes, loup-garou et démons. Gravity Falls est une ville qui attire les évènements paranormaux. 3 ans après, les jumeaux Pines décident d'y retourner. Mais qui pouvait s'attendre à de telles conséquences...
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The pack survives | Solo

MessageSujet: The pack survives | Solo The pack survives | Solo EmptyJeu 29 Nov - 0:29

Solo
The pack survives


Bercée par la guitare qui joue de balade à ses pieds, Vénus repose sur une balançoire improvisé quelques heures plus tôt pour subtiliser à la nue éclatante quelques baisés gracile et fugace et ce, au gré des balancements qu'esquissent ses jambes de nacre. A croire que ses envolées aérienne la rapprocherons un peu plus de ce paradis dont elle semble être tombé, divine muse au regard saisissant. Couronné par l'éther, ses boucles de jais suivent le mouvement dans une ravissante poésie, semblant un instant éclipser le soleil couchant et ses habiles jeux de lumière pour n'éclore qu'à cet infime entre-deux que compose le crépuscule et ce, tissé par les mains des plus habiles nymphes. Fille d’Apollon ou d'Orphée, elle noue entre les bras d'invisibles sylphides des épopée dont elle est la reine, amante maudite ou tragique déité relayé au rang de mortel, vicié par les mains libidineuses et impures de ses pairs non divin pour se pendre au fil d’innombrable déchéances qui meurtrissent toujours un peu plus cette pureté qui eut été la sienne. Pitoyable Bovarysme, elle n'avait rien d'une déité et tenait plus de la catin jeté sur la pavé que de la muse venu charmer poète et peintre. Pourtant, la belle accroche son regard aux nuages de coton qui veille sur le vert de ses iris, cherchant du bout des cils cet esthétisme fascinant et viscéral qui semble l’apaiser pour au final épouser du bout des lèvres les derniers rayons solaires et cette grisante caresse qui joue de douceur sur sa peau. Ci et là trône par ailleurs quelques discrète rousseurs aux allures de poussière de fée, changé en or sous ce baisé d'au revoir que lui offre l'astre solaire et ce, pour la veiller jusqu'à l'aurore semble t'il. Alors, délicatement, la brune incline son ravissant visage et délaisse sa couronne au profit de la traîne nocturne qui s'avance, quelque peu fébrile, il faut l'avouer, à l'idée de subir le règne d'une Lune qu'elle a apprit à craindre. Et pourtant, ce soir, cette charmante enchanteresse semble déterminé à jouer de noblesse sous l'impitoyable joug des cauchemars qui guette son cœur et rythme effréné pour renouer avec une force qui semble lui faire cruellement défaut et ce, depuis la pire rupture qu'eut un jour à essuyer son être tout entier. Qui aurait crû qu'une âme serait nécessaire à son bon fonctionnement ? Alors June Smilovski se balance entre divin et sauvage, songeant aux maux qui rampe le long de sa gorge pour au final embrasser une délicatesse qui semble s'être incarné comme l'ultime chemin vers la survie de son être cette dernière semaine. Feindre la normalité, renouer avec ce fauve qui grondait en elle et qui avait su l'asseoir sur les plus beau trône ne renforçait qu'un peu plus ce vide, ce vortex intense et affamé qui dévorait ses plus petits espoirs, alors elle avait éclot dans une folie sourde et dévastatrice quelques jours après, s'enfermant à double tour au sein de sa chambre pour au final sceller tout dialogue au frontière de la porte où de bref SMS qui daignait tout juste répondre à son père tant chéri. Elle avait également séché les cours durant ces quelques jours de déchéances pures, s'épuisant au gré de course effréné en pleine forêt pour étouffer ne serait-ce qu'un peu ces pulsions destructrice qui hurlaient au chaos. Puis tout était retombé, cédant au fatalisme qui la tenait pour épouser un silence qui, s'il ne parvenait à combler ce vide qui nécrosait sa précieuse majesté, s'était fait du moins plus calmes que ces dernier jour.

Elle trompait ce manque comme elle le faisait pour son cœur, dressant des murailles infranchissable entre ce monde qui avait perdu sa confiance et un égo trop grand qui lui assurait pourtant que, malgré ce « trust no one » que hurlait son esprit, elle parviendrait toujours à maîtriser tout ceci à la perfection. Avait-elle une seule fois faillit ? N-... Peut être, mais intégrer Tristan dans l'équation de sa réussite complexifiait toujours atrocement la formule. Était-ce pour ceci qu'elle avait définitivement fuit ses regards depuis l'approche de ce démon arraché aux ombres ? N'était-il pourtant pas le mieux placé pour lui offrir quelque élément de réponse, ce précieux ange ? Il avait renoué avec le paranormal malgré les tabous maternel là où, elle, avait fuit ce contact le dégoût au bout des cils. Et puis, ses habitudes avec Freaky Pin... Dipper Pines avait forcément renforcé ses connaissances. N'avaient-ils vraiment rien sur les démons et les moyens de leurs échapper ? … Mais voulait-elle seulement qu'ils l'apprennent ? Tristan était un être trop pur pour ce monde, capable d'embrasser les pires enfers pour récupérer cette sœur qui savait parfois lui cracher encore des « tu n'es pas mon frère » voué à le précipiter au plus loin de son cœur. Combien de fois s'en était-elle mordu la langue, essuyant un jugement paternel qu'elle ne parvenait à affronter, les larmes au bout du regard ? Trop sans doute. Bien trop de fois. Cependant elle prenait toujours peur lorsque ce frère tant aimé cherchait à traverser l'océan forgé il y avait de cela trois ans entre leurs deux cœurs, cette mer tempétueuse qui avait tout emporté pour plaquer à leurs visages des différences que June ne parvenait décemment pas à supporter. Elle qui avait toujours été viscéralement accroché à cette famille, à ce frère trop aimé, comment aurait-elle pu embrasser le factice de sa vie ? Cette illusion et les mensonges qui en découlaient ? Ainsi avait-elle remit en question chaque année de son existence, la sincérité de ses souvenirs et émotions, ces discussions qu'elle n'avait comprit, jeune enfant qu'elle était pour au final se heurter au constat qui avait achevé cette innocence qui avait été la sienne et ce, après les meurtrissures engendré par la mort de sa Sacro-sainte mère : On lui avait mentit. Le terme avait fait sourire ses amis de l'époque lorsque, timidement, elle avait cherché le réconfort dans les bras d'âme qu'elle pensait pure et douce et pourtant, il composait à lui seul le pire des Hybris.
Comment ses parents avaient-il pu lui cacher tout ceci, comment Tristan avait-il pu lui mentir ? N'avait-elle jamais été une bonne sœur ? Capable d'accepter le ton de la confidence et ses secrets ? Lui avait-elle donné des raisons de ne plus croire en son amour ou en sa loyauté ? Alors, blessé dans son orgueil et cœur, l'impulsive harpie avait cessé d'écouter les propos de son père glissé sur fond de douceur ce soir là, revoyant au fil des mots dispensé sa mère succomber au flamme, emportant égoïstement tout ce qu'elle avait bâtit avec elle. L'adolescente s'était alors contenté de hocher la tête, semblant accepter chaque coup porté à ses plus intimes croyances, forte, digne fille de Sam Smilovski, si bien que c'était d'un doux sourire qu'elle avait accueillit le regard de son père, lui assurant que tout irait. Et pour la première fois de sa vie, June avait osé claquer un mensonge à ce visage expérimenté. Répondant aux mensonges par le mensonge sans pour autant parvenir à duper ce visage paternel vers lequel elle s'était blottit comme pour taire ses objections.

Elle avait tourné le dos à son innocence ce soir là, réalisant la cruauté d'un monde dont elle avait chéri chaque contour jusqu'au tragique accident qui avait coûté la vie à sa mère et, si elle avait croisé le regard de son frère sur le chemin de sa chambre, c'était une froideur morte qui s'était abattu sur lui. A mille lieu de cet amour qu'elle avait par le passé su apposer sur son front et épaule. Puis le froid s'était changé en fauve impitoyable jusqu'à finalement éclore en ce auquel elle avait habitué Gravity Falls. Une dureté monstrueuse qui caractérisait aujourd'hui chacun de ses pas. L'unité avait pourtant été jusque là son mot d'ordre, une valeur nécessaire et primaire qui avait toujours su maintenir le clan Smilovski à l'abri des intempérie alors, comment en était-elle venu à, cette année, n'avoir finalement foi qu'en elle même ? Etait-ce le laxisme de Sam à l'égard des Pines qui avait su l'horrifier au point de se faire plus dure encore ou bien le tempérament trop confiant d'un Tristan qu'elle peinait parfois à reconnaître ? Et si la brune parvenait parfois a excuser la curiosité malsaine de son frère à l'égard d'un paranormal prohibé, elle ne parvenait décemment pas à comprendre la bienveillance de leur père pour Freaky Pines 1. Comment pouvait-il le tolérer dans l'enceinte même du nid familial et ce, alors même que cette face de casserole s'incarnait comme un amoureux assumé de la chasse à l'ésotérisme ? N'était-elle la seule à pressentir « chasse aux Smilovski tome deux » venir frapper le clan familial de plein fouet ? Il fallait croire que oui, et tout ceci aiguisait ses crocs de louve un peu plus chaque jour. Elle avait préparé ses sacs de survie, travaillait le soir au Crowned Stag pour financer une fuite qu'elle préparait méticuleusement et s'il fallait qu'un matin elle jette Tristan et Sam dans une voiture pour les contraindre à épouser ses plans, alors elle le ferait sans complaisance. Elle avait signé par sa naissance le manque de liberté de Sam Smilovski, alors elle pouvait assumer son rôle de laisse encore un peu, et pourtant... Aurait-elle seulement la force de prendre cette décision et affronter les regards des deux hommes de sa vie par la suite ? Elle se sentait définitivement acculée, obligé parfois d'agir en chef de famille mais incapable de semer autre chose que l'inquiétude sur son chemin. Elle se sentait faible, terriblement faible, incapable de luter dans cette course à la survie qui battait pourtant tout contre son cœur. Son père savait pourtant ce qu'il faisait alors, pourquoi ne parvenait-elle pas à affronter les lendemains avec confiance ? Se convaincre que la nuit se ferait douce et ce, à chaque fois qu'elle fermer les yeux ? Elle avait l'atroce sensation de cohabiter avec le Danger si bien que, parfois, les « sœurette » jetés par son frère prenait des airs de démon. Psychotait-elle au point de ne voir qu'en ses échanges avec le monde extérieur qu'un terreau hostile à ses pas ? Peut être, mais elle avait suffisamment foi en ses capacités pour se hisser au rang de reine et ce malgré la force qui semblait parfois lui faire défaut. Même affaiblit, elle restait infiniment plus féroce que toute cette plèbe appartenant à Gravity Falls. C'était une Smilovski après tout !  

Portant une main au collier de perle qui orne son cou blanc, June reprend le balancement de son trône de fortune, s'aventurant entre terre et ciel, frôlant le divin pour finalement épouser le sauvage et finalement se suspendre à cet entre-deux que compose la vie et la mort. Elle renouerait avec cette force qui était la sienne, avec ou sans âme. Son égo l'avait toujours hissé jusqu'aux sommets, il pourrait rivaliser avec les pires démons, elle en était convaincue. Qu'importe leur puissance. Alors, d'un mouvement tranquille cette enfant de Galatée pose talon à terre et récupère l'enceinte bluetooth qui amorce « Highway to hell » de AC/DC. Il était temps de rentrer, ou du moins de délaisser une forêt rendue oppressante par le voile nocturne et ses ténèbres. L'enceinte cède au profit d'écouteur et c'est doucement que June range son sac à main avant de s'engager véritablement sur le sentier du retour. A dire vrai, elle n'avait jamais réellement aimer le contact de ces arbres tordus, semblant s'incarner comme les gardiens de terre dont elle n'avait le droit de fouler les frontières et pourtant, si elle craignait toujours de voir émerger un gnome ou une fée, la brune se forçait depuis quelques jours à poser le pas ici, dans ce lieu pourtant craint. Elle ne supportait définitivement pas courber l'échine aussi facilement et c'était pour panser son précieux orgueil qu'elle s'évertuait à s'habituer au craquement de la forêt et ses ombres dansantes.
...

The pack survives | Solo Ff135753

« No Mom, I don't want a boyfriend, I want a crown ! »

Un radieux sourire aux lèvres, la terrible June affrontait le regard stupéfait de Dame Smilovski tout en refermant le recueil de conte de fée qui reposait sur ses genoux comme pour mettre fin à un romantisme bateau et cliché auquel elle ne croyait pas. Et du haut de ses six années d'expérience, elle le clamait la toute jeune demoiselle, elle materait les plus terribles colosse d'un habile sourire, comme l'avait fait sa mère le jour où elle avait rencontré Sam Smilovski. Son propre chéri ferait d'elle une reine ou finirait entre les crocs de son dragon personnel ! Et il n'était pas question qu'elle enfile des soulier de verre pour briller lors des bals ! ... Vous aviez déjà marché sur du verre ? June oui ! Et ça avait finit en Pls dans les bras de son père, chouinant à tout vas que le désinfectant appliqué par maman piquait bien trop ! C'était ça de crapahuter partout et toucher n'importe quoi mais après tout, June n'avait jamais eu peur de rien. Le simple passage d'une main maternelle sur sa chevelure noisette suffisait à balayer ses plus gros doute alors soyez certain qu'il ne fallut que trop peu de temps pour conforter cette sauvage fée dans ses ambitions les plus grande. Les cache-caches l'avait plus d'une fois précipité sur le toit de la maison ou sur les arbres du jardins avant de finalement la confronter au course folle dans les champs d'orties pour dissuader ses poursuivants de l'attraper. Elle avait toujours aimé gagner la petite June, et elle aimait croire que le sang qui coulait dans ses veines appartenait aux plus grands héros. Déjà parce que ses parents étaient bien trop badass pour n'être que de vulgaires mortels, et parce que le manque de contact avec la famille maternelle et paternelle offrait la possibilité de les imaginer. Aussi badass que les parents, évidemment.
. . .
« Toujours debout ? »

Déliant d'un mouvement tranquille ses talons pour les jeter un peu plus loin à la manière d'assassins pédestres, June observe du coin de l'oeil Smilovski père, un bien pâle sourire aux lèvres. Cela fait une semaine qu'elle l'évite presque et elle le sent, il est inquiet ce père aimé alors, descellant ce mouvement des lèvres voué à la communication, la charmante enchanteresse cherche à le prendre de court d'un grand sourire. Et elle s'avance Miss Smilovbitchy, se hisse sur le canapé pour s'effondrer à la manière d'un gros chien sur lui. Adieu éther et grâce, la muse se change en large St Bernard ! Mais elle cherche à se blottir dans ses bras comme le faisait étant enfant la jolie jeune femme, grattant derrière sa moue de chaton battu un câlin vouer à panser un ego sois-disant blessé par un exercice issue de son entraînement de cheerleader. Après tout, tout les prétextes sont bons pour réquisitionner des câlins paternel alors, elle échoue tout contre lui. Ses yeux se ferment, sa respiration se fait plus tranquille et pourtant, c'est tout doucement qu'elle lui demande de caresser ses cheveux.

Tout irait bien.
Tout irait bien...
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