Objets de départ

Une flûte.

Capacités et Particularités en détails

Contrôle physique. Capable de contrôler qui il veut avec sa flûte pour un temps indéterminé, du moment qu’il joue un morceau. Il peut leur faire faire ce qu’il veut avec ~

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Physique

Dans le crépuscule je m’avançais. J’amenais à l’eau des  rats et des parasites indignes de vivre. Dans le reflet de l’eau, je me regardais d’un œil amusé. À force de ne pas manger, j’allais finir par perdre de la masse musculaire… M’enfin, ce n’est pas si grave. De mes yeux noirs, j’observais les rongeurs se noyer dans quatre dernières notes sanglantes… J’observais mes mains pâlies par des années de pratiques… De mes beaux yeux j’observais la flûte d’argent qui reflétait la grandeur de mon corps. J’inspirai longuement avant de bomber le torse… Le bon air de la mort me rendait euphorique. Donc j’affichais un sourire carnassier. Si quelqu’un était passé, il aurait certainement eu peur de moi. Il faut dire que mon sourire était certainement celui d’un psychopathe vu comme ça, et pourtant il s’adoucissait pour ne montrer qu’un air calme, serein. Alors je poussais un soupir doux. J’avais des allures de protecteurs, c’est vrai. Parfois j’avais l’air un papa un peu trop gentil. Un protecteur veillant sur la veuve. J’étire mes muscles en observant mes cheveux noirs, ma barbe du lendemain… J’avais l’air d’un voyou oui, c’est vrai. Mais bon… Loin de me douter que j’étais observé, je m’étirais encore un peu pour entendre frémir ce sublime corps.

Je m’éloignais rapidement de la rivière où mon crime était achevé. J’observais les environs avec un regard étrange, magnifique, et bienveillant… Même si au fond, tout le monde voyait qu’il y avait un diable sous ces artifices… Manipulé par les dieux ou par les démons ? Seuls vous pourriez le deviner… Alors je m’avançais dans la vile de mon lent pas, d’un air langoureux et pourtant si libre. Nonchalant, c’est le mot. Mon nom est Hamelin, et, au-delà d’avoir l’air d’un vagabond ou d’un salopard, j’ai des airs enchanteurs. Parfois, au fond de mes yeux vous pourrez voir l’horreur d’un monde, la colère la plus sombre. Souvent, vous y verrez de la bienveillance. Mensonges ? Artifices ? Vile manipulation ? Ne sommes-nous pas dans un monde dans lequel les manipulateurs sont rois ? Roi de la malice et du monde, je m’amusais entre les ruelles et les sentiers. Étrangement souple et vigoureux pour un âge avancé, je poussais un soupir léger. Un soupir qui raviva une ancienne cicatrice et sa chaleur. Sa douleur.

 

Mental

Comment me décrire ? Fourbe, menteur. Voilà comment vous pourriez me décrire. Mais n’oubliez cependant pas que dans chaque recoin sombre se trouve un coeur. Ai-je réellement un coeur ? L’avenir le dira. Ce dernier, je le veux calme et tranquille et… surtout… Riche. Sans doute est-ce l’avarice mon plus grand péché ? Ce n’est malheureusement pas le seul… Dilapider et amasser éphémèrement des richesses… N’est-ce pas ce que tout homme fait ? Prodigue, il est vrai. Cela ne m’empêche pas de savoir donner à qui le mérite. Bienveillant envers les opprimés, je n’ai jamais tenté de prouver le contraire. D’ailleurs, qu’un être essaie de me traiter de manant, de voleur et je m’amuserai à le faire danser. Pied tendre. Ce n’est pas une façon de parler à quelqu’un qui a certainement dix fois ton âge. Bon, j’exagère peut-être un peu. Je préfère user d’hyperboles et d’euphémismes pour minimiser des actes trop cruels ou trop crus simplement. Cela ne m’empêche cependant pas d’être extrêmement attentif à ce qui m’entoure. Néanmoins, je ne m’y intéresse pas complètement. Désabusé du monde, il m’arrive de m’observer dans le reflet et d’y voir un monstre. Je suis loin d’en être un et pourtant les remords m’accablent. Je revois encore leurs cris, le battement de leur coeur s’arrêter. Tout cela pour de l’argent…? C’est un homme blessé que je suis, voilà tout. Un homme torturé et dont la douleur ne cessera jamais… Qu’importe… Voilà ce que je n’aime pas faire, me plaindre aux autres. Tout le monde a ses soucis, et je suis loin de vouloir emmerder le monde avec tous mes démons du passé.    

Sous mes airs de petit être désabusé au coeur douloureux, je ne montre qu’une vaillance et une protection sans faille. Je défends qui le mérite et prends le parti qui me semble être le meilleur à chaque instant. Fervant défenseur de la justice, j’ai toujours aimé défendre les autres… Peut-être aurais-je été juge ou avocat dans une autre vie ? Néanmoins, après avoir vécu un cauchemar, comment peut-on donc passer à côté de la vérité ? Comment échapper à ceux qui cherchent à vous enfermer ? C’est difficile de vivre quand on est déprimé hein ? Je sais que nous le savons tous les deux. N’est-ce pas ?

Bienveillant, sympathique, paternel, joueur, déterminé, libre. J’aime pas trop les attaches sociales, c’est pas mon truc les amours éternels, en revanche, l’amitié oui. J’aime énormément ceux avec qui je suis. Il faut dire aussi que je ne suis pas avec grand monde… Mais lorsque vous entrez dans mon cercle, vous n’y ressortez que très rarement. Peu importe que vous soyez voleur, brigand, saint, démon, ange, menteur, je serai toujours là pour vous accueillir si vous êtes amusant et que vous savez m’attirer d’une quelconque façon. Peut-être est-il temps que je vous parle de la musique ? Comment ai-je trouvé cette flûte ? Où donc ? La réponse évidente et à laquelle tout le monde pense est passée ? Bien, je vous remercie, vous pouvez maintenant arrêter de penser à ça. La musique est pour moi comme la plus symphonique des vérités. Je ne jure que par elle. UNIQUEMENT par elle. Quand je joue de la musique, j’ai l’impression d’être un démon qui danse tant elle me transporte… Peut-être le suis-je après tout.

Histoire

Dans une ancienne contrée sonnait les heures de midi déjà et l’aube tombait au loin. Moche. C’était le seul mot qui me venait à l’esprit. Pour penser comme ça, j’avais certainement bu un peu trop… ? Qu’importe ce que j’avais fait, je voulais juste oublier. Oublier les cris. Les pleurs. Je ne voulais qu’une seule chose, c’est que cela cesse ! Cessez donc de hurler dans mon crâne ! Ce que les hommes peuvent être faibles lorsqu’ils se mettent à avoir des remords… Cela me flingue l’esprit cette connerie… J’ai tellement mal au fond. Je me relève lentement du sol que je jonchais depuis trop longtemps déjà… Je me relevais et observais les environs avec un sourire perdu aux lèvres. Je toussais misérablement et observais les environs qui semblaient soudain être teintés de rouges. Je les revoyais encore, alors je buvais encore. Je n’ai pas de problème avec l’alcool. Vous avez écouté une certaine chanson? Ah, qu’importe, voilà que je parle à des gens qui n’existent même pas… Existez-vous ? Dans ce cas… Je deviens dingue.

Tss. C’est emmerdant de devoir revoir à chaque fois la même scène. Me revoir conduire des gosses dans un précipice parce qu’une promesse n’a pas été tenue. C’est emmerdant… C’est même horrible parfois. On finit par s’y faire, vous verrez. Je ne veux pas me la jouer tueur en série, mais pour du fric, je ferai tout. À partir du moment où on a tué cinquante gosses pour une histoire de pognon, on est convaincu de pouvoir tout faire pour de l’argent. Ça m’ennuie. Tout m’ennuie. Alors je bois. J’étais allé dans cette foutue contrée pour me faire du blé. Dératiseur. Ça fait envie hein ? Et encore, vous n’avez rien vu… Je les conduis à la rivière pour en finir avec cette vermine, je les regarde se noyer froidement. En revenant, ils m’annoncent tous que je ne serai pas payé… Qu’est-ce qu’il y a de pire que ça ? Travailler pour rien ? Faire tout ça pour au final que tout le monde l’oublie parce que tout n’est qu’illusion ?! A QUOI BON. Alors, pris de colère, d’envie et de cupidité. Gonflant mon orgueil et me décidant à attraper cette fausse promesse qui, jamais ne cessera de me hanter… Je conduisis avec ma flûte les enfant du village à leur perte.  

 Une rivière ? Non, non… Une falaise davantage, oui. Alors, j’observais leurs visages fondre en larme avant que leurs os ne craquent sombrement dans un dernier sanglot… C’est horrible n’est-ce pas ? Oui. Mais c’est ainsi quand on extermine la vermine. Ce n’est que maintenant que je me rends compte que la lapidation était méritée et que, finalement, j’avais mal… Partout. Au fond. Alors je bois pour oublier. Je bois pour oublier que Nemesis est derrière moi. J’oublie que Satan est mon ombre… Et j’oublie que ça fait bientôt six semaines que je marche pour m’en aller de cette contrée. Bateau, avion, bateau davantage. Et j’allais dans un autre pays, là où personne n’irait me chercher. Une légende? Un mensonge ? Pourquoi me croiriez-vous au final puisque tout le monde ment ? Voilà que je recommence à parler seul… Vous inquiétez pas, c’est une habitude, à force.

Quelques lignes sur vous

►Votre pseudo? NANDOU, Le Magicien, Monsieur je sais tout, Le Circonspect
►Ton âge? 91 ans
►Comment as-tu trouvé ce forum? Eh bien en fait c’est simple, c’est Bill qui m’a amené ici.
►Qu'en penses-tu? Eh bien, le style est épuré, tout est très beau et franchement, si je devais faire ma chambre comme ça, je le ferai avec grand enthousiasme.
►Des questions ou des remarques? Non chef !
►Un double compte? Si oui, lequel? Nope !