Vampires, gnomes, loup-garou et démons. Gravity Falls est une ville qui attire les évènements paranormaux. 3 ans après, les jumeaux Pines décident d'y retourner. Mais qui pouvait s'attendre à de telles conséquences...
Nous recevons tous au berceau les croyances de notre tribu en tatouage ; la marque peut sembler superficielle, elle est indélébile. — Oliver Wendell Holmes
« Je vois. Et pourquoi penses-tu qu'Anoki mérite plus que les autres de savoir la vérité ? Pourquoi es-tu si sûr qu'il ne te feras rien de mal ou qu'il ne dira rien ? »
C'était vrai, ça. Pourquoi ? Eh bien, ne disions nous pas donnant donnant, en général ?~ Anoki et toi étiez similaires. Votre différence vous rapprochait suffisamment pour que vous vous entendiez plutôt bien. Voire très bien. Mais pas aussi bien que certains semblent le croire. Vous n'étiez pas ensemble, eh. Bon sang, l'amitié homme femme existe voyons, il ne faut pas croire que ce n'est que de l'intérêt friendzoned. Ah, les gens, sérieusement.
« On est plus semblables qu'on ne pourrait le croire. Et puis il est ouvert d'esprit, c'est un bon début. Il n'en parlera pas, je peux te l'assurer papa. »
Tu l'observa attentivement quand il resta silencieux face aux nouvelles que tu venais de lui apporter. En même temps, il fallait dire que les choses s’enchaînaient rapidement depuis que les Pines étaient de retour. A croire que quand ils étaient en ville, les choses changeaient. Pfeh, ils n'étaient pas revenus depuis trois ans, les choses avaient quand même bougé, pourquoi ça aurait changé maintenant ? Non mais. Cela donnait trop d'important aux Pines. Plus qu'il ne devraient en avoir.
« Mais... peux-tu m'expliquer ce que cela signifie ? Interdirais tu à ton père de se promener en ville pour éviter que je ne croise cet enfant ? »
« Tu sais très bien ce que je veux dire. »
Tu roula les yeux à ces paroles. Bien entendu, tu ne pouvais pas interdire à ton père de faire ce qu'il voulait. Tout comme il ne pouvait pas non plus faire ceci à ton encontre. Tu n'étais plus une petite fille, tu faisais ce qui te chantais, que ça lui plaise ou non. Et ce que tu faisais dans l'ombre ne pouvait pas forcément lui plaire, alors il n'en saurait rien du tout. Après tout, ce ne sont pas des mensonges, ce sont des petites omissions. Si on ne pose pas les bonnes questions, forcément, on n'a pas non plus les bonnes réponses. Tu n'allais pas lui faciliter la tâche non plus, même à lui. Tu ne cachais rien en vrai. Ils ne posent juste pas de questions, ce qui est dommage. Mais c'est tant mieux pour toi, après tout. Moins de personne au courant, plus de sécurité. Et puis, mis à part Anoki et ta famille (donc deux personnes, ahah, sans compter la lignée de ton père), personne n'était au courant que tu étais dhampire. Et personne ne le saurais sans un peu de recherches et jugeote. L'avantage était que personne n'était sûr des capacités des vampires à part les vampires eux même. Et les vampires n'étaient pas au courant que tu étais dhampire. Ils te prendrons que pour une humaine avec une odeur similaire à un vampire, et te prendrons au mieux pour une humaine appartenant à un vampire... Tu allais finir par faire une bourde à un moment, vu que tu étais humaine pour les humains, vampire pour les créatures. Vu que ton père est revenu, cet équilibre allait être... hum... très compliqué à garder. M'enfin, dire qu'il était ton chef de ligné n'était pas faux. Tu pouvais même prétexter qu'il te considérait comme sa fille et que tu le considérais comme ton père. Rien de bien irrattrapable.
« Oui je vais rester. Et ta mère ne vas pas tarder à venir. Nous chérissons Gravity Falls et nous nous sommes dit que revenir ne nous ferait pas de mal. Ta mère doit terminer quelques recherches là où elle est avant de venir. Je ne sais pas encore quand, mais elle t'appelleras surement ce soir, comme d'habitude »
Mouais. Normal, c'était dans cette ville qu'ils s'étaient rencontrés. Et où ta mère avait vécu pas mal de temps. M'enfin, ça ne t'arrangeais pas vraiment non plus. Il allait faire fuir le peu de garçons qui t'intéressaient un tant soi peu. Tristan en faisait partie, en quelque sorte. Et le connaissant... Ton père lui ficherais la frousse. Tristan, courageux, mais pas téméraire, ahah. Le pauvre. Mais tu n'allais certainement pas laisser ton père faire. On ne touche pas à tes jouets, non mais. Ça gâche le plaisir.
« Je suis ravi de te savoir entouré ici. Je sais que je t'enquiquine mais il va falloir te faire à ma présence... et ce pour un certain temps... Je ne te gêne pas après tout. Je suis dans mon manoir, et tu es ici. Je ne m'insinuerais pas dans tes affaires... Ou du moins pas trop. »
« Papa... »
Tu soupira en passant une main sur tes yeux. Bon sang de bois.
« Tu crois vraiment que je vais te laisser mettre le nez dans mes affaires ? C'est très optimiste de ta part, mais je ne te faciliterais pas la tâche, tu le sais bien. »
Tu lui fis un sourire resplendissant. Tu pouvais parfaitement faire tourner en bourrique ton père. après tout, c'était lui qui t'avais tout appris, ce n'étais que de la mise en pratique de ses enseignements.
« Enfin bon... Il faudrait qu'on s’entraîne ensemble à l'occasion. J'ai surement un peu perdu depuis que je suis ici. Mais ce n'était pas comme si j'arrivais à te battre à tout les coups. »
Ces entraînements étaient valables sur bien des points. Combat. Jeux de réflexion. Contrôle de connaissances. Tu aimais te remémorer tes connaissances de temps à autre avec ton père pour ne rien perdre. Et tu devais sans doute avoir perdu un peu de muscle, vu que tu ne t’entraînais plus aussi régulièrement qu'avant. Ton père n'aurais besoin que de son petit doigt pour te mettre a terre, eheh. Sauf si tu trouvais une technique fourbe pour l'avoir. Tu ne pouvais qu'être déloyale pour gagner contre lui. Ou même contre un vampire. Il ne fallait pas s’embarrasser de scrupule. Surtout quand c'est toi ou lui. Tout les coups sont permis pour rester en vie.
Il écouta sa fille doucement. Il souriait à chacun de ses mots. Bien évidemment qu'il l'enquiquinait quelque peu... Il haussa les épaules légèrement. Ahah. Il la faisait soupirer ? Cela l'amusait plus qu'autre chose. Après tout elle était la première à chercher à l'agacer de temps en temps. L'autorité du vieux vampire était en danger avec sa fille et sa femme. Heureusement que les membres de sa lignées ne connaissaient pas cela, hormis les plus proches de lui. Ah la la... il soupira doucement en levant les yeux au ciel, un léger sourire.
« Je sais très bien que tu ne me laisseras pas m'insinuer dans tes affaires. Et je ne compte pas le faire non plus... Je veux simplement vérifier que tout vas bien pour toi. Tu comprends... Je m'inquiètes... c'est une réaction de père tout à fait normale. »
Il sourit doucement... il caressa les cheveux de sa princesse. Il l'aimait. C'était la prunelle de ses yeux. Il ne pouvait pas accepter que l'on fasse du mal à sa fille, même si elle savait s'en sortir seule sans aucun soucis...
« Tu essaies de détourner la conversation en proposant un futur entrainement ? Mais oui, nous ferons des entrainements si tu le veux. Aucun soucis pour cela. Et puis, ce n'est pas comme si tu avais déjà réussi à me battre un jour printesa »
Il lui apprenait comment agir, comment se défendre, mais il ne s'était jamais fait mettre à terre en combat singulier. Et d'ailleurs heureusement sinon il se serait posé des questions. D'un autre coté cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas entrainé non plus. Il soupira quelque peu. Mais il n'y avait pas qu'en combat qu'il entrainait sa fille. Il aimait faire des jeux de connaissance avec elle, comparé à beaucoup de jeune femme, elle avait une culture générale plus que complète. Grâce à lui et grâce à sa mère.
« Tu me diras dès que tu auras un peu de temps à m'accorder. Je suis là et je n'ai pas grand chose à faire de toute manière. Hormis quelques réunions de lignées. »
Il haussa les épaules doucement, la regardant. Il lui parlerait plus tard de sa mère. Même s'il s'inquiétait tout de même de sa réaction...
« Alors ? Vu que ton cher Anoki est au courant, pourrais-je le rencontrer un jour ? Ou devrais-je moi même me rendre au Casino ? D'ailleurs, cela pourrait faire une sortie plutôt amusante qu'en penses tu ? »
Il sourit et regarda l'heure avant de se relever... Il embrassa le front de sa fille.
« Je vais te laisser si tu veux. Après tout il faut que j'appelle ta mère ce soir. Nous pourrons nous entrainer les jours à venir si tu le veux. Retiens moi au courant »
Il l'observa doucement, un air doux sur son visage habituellement plus sévère avec les autres personnes. Il s'était levé, attendant la réponse de sa fille avant de retourner à son manoir. Une chose était certaine, il appellerait Ashleen ensuite.
Je pense qu'une réponse de ta part et nous avons terminé ^w^
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What are you doing here ? | Valeriu
Sujet: Re: What are you doing here ? | Valeriu Lun 14 Aoû - 19:16
Nous recevons tous au berceau les croyances de notre tribu en tatouage ; la marque peut sembler superficielle, elle est indélébile. — Oliver Wendell Holmes
« Je sais très bien que tu ne me laisseras pas m'insinuer dans tes affaires. Et je ne compte pas le faire non plus... Je veux simplement vérifier que tout vas bien pour toi. Tu comprends... Je m'inquiètes... c'est une réaction de père tout à fait normale. »
Bien entendu. Ton père était quelqu'un de sensé. Et de plus responsable que la plupart des gens. Il avait quand même une lignée à gérer, ce n'était pas rien. Tous les membres de sa lignée faisaient partie de sa famille en quelque sorte. Toi tu les considérais comme... Ben, des vampires. Il n'y avait que ton père qui avait le droit à un "traitement de faveur". Et peut-être son bras droit, mais ça faisait longtemps que tu ne l'avais pas vu. Il était un peu comme un oncle éloigné que tu appréciais malgré son statut... Tu haussa un sourcil quand il te caressa les cheveux. Une vieille habitude qu'il avait. En même temps, tu étais sa petite fille. Tu sourit légèrement face à cette marque d'affection. Tu n'évitais pas les contacts, mais moins tu en avais, mieux c'était. Déjà, parce que tu avais la chaleur corporelle d'une créature mi-morte mi-vivante, et ensuite, ben... Eh, toucher des humains, bark. La troisième raison n'était que pour certaines situations, de toute manière.
« Tu essaies de détourner la conversation en proposant un futur entrainement ? Mais oui, nous ferons des entrainements si tu le veux. Aucun soucis pour cela. Et puis, ce n'est pas comme si tu avais déjà réussi à me battre un jour printesa »
Tu haussa les épaules. Toi, le battre en force ? Difficile. Voire impossible. C'était la ruse qui changeait la donne. Déjà que les fois où tu l'avais battu au échecs se comptaient au compte gouttes... Mais justement, c'était ça qui donnait de la valeur à la victoire. Plus elle est difficile à obtenir, plus elle est gratifiante. Dans la famille, les Bathory jouent pour gagner. "L'important c'est de participer" n'est pas le bienvenu ici. Et si jamais c'est un jeu par équipes... Faites en sorte de séparer le père et la fille, ça vous donnera une petite chance.
« Tu me diras dès que tu auras un peu de temps à m'accorder. Je suis là et je n'ai pas grand chose à faire de toute manière. Hormis quelques réunions de lignées. »
« Avant de faire des choses trop physiques, je vais attendre que mes tatouages guérissent, déjà. Il me tarde de te battre aux échecs... Enfin, si j'y arrive. »
Tu ne partais pas perdante, tu étais tout simplement réaliste, pour le coup.
« Alors ? Vu que ton cher Anoki est au courant, pourrais-je le rencontrer un jour ? Ou devrais-je moi même me rendre au Casino ? D'ailleurs, cela pourrait faire une sortie plutôt amusante qu'en penses tu ? »
« Pour que tu l'intimide alors que j'ai le dos tourné ? Unhunh, je ne crois pas. Je viendrais avec toi. Et puis bon, ce n'est pas le seul amérindien en ville, tu pourrais le confondre avec son meilleur ami, Kanen, qui est plutôt grand, d'ailleurs. Tous des grandes perches... »
Tu soupira. Enfin, tu t'en sortais plutôt bien avec ton mètre 70, c'était même plutôt grand, quand on vois certaines filles ne pas dépasser le mètre 50. Les joies de la génétique. Une grande roulette russe. La soupe n'a rien à voir, eh. Tu le laissa faire mais posa quand même une main sur ton front avec un air boudeur, pour lui faire comprendre que tu n'avais plus dix ans, et qu'il n'était donc plus obligé de faire ça. Ce n'était pas gênant, tu te fichais bien de l'avis des autres, s'il l'avait fait avec un public, mais quand même, tu avais 26 ans, pas sur que les pères des femmes ayant 26 ans faisaient encore ça à leurs filles. C'était... Y'avais pas vraiment de mots pour décrire ça.
« Je vais te laisser si tu veux. Après tout il faut que j'appelle ta mère ce soir. Nous pourrons nous entraîner les jours à venir si tu le veux. Retiens moi au courant »
« Papa... Vraiment... Humph... So. Je te redirais ça, mais ça sera sans doute lors des week end, vu que en semaine je suis à l'highschool. »
Tu te leva également du canapé en le regardant... Avant de finalement le serrer dans tes bras pendant quelques instants avant de te reculer d'un pas avec un petit air gêné de cet élan démonstratif que tu avais fait. Il t'avais quand même manqué, tu n'allais pas le nier.
« J'aurais dû commencer par ça, eheh. Bon retour à la maison papa. »
Il avait donc expliqué à sa fille qu'elle pourrait lui parler n'importe quand. Après tout il était chez lui et elle pourrait la voir quand elle voudrait. Il savait que sa fille n'était pas très expressive et qu'elle pouvait très bien se passer de lui. Mais tout de même, Apocrypha avait demandé d'elle-même de se voir afin de travailler ses tactiques de combats ainsi que pourquoi pas faire quelques jeux de stratégies.
Elle voulait donc d'abord que ses tatouages cicatrisent avant de l'affronter. Voilà une remarque intelligente, Il est vrai que s'il devait l'affronter et ainsi donc l'aggriper et la mettre à terre, elle risquerait d'avoir mal.
« Attendre que tes tatouages aient cicatrisés n'est que de la logique. Je ne me risquerait pas à te faire du mal. Mais dans tous les cas, pour jouer aux echecs contre moi tu n'as guère besoin de cicatriser. Sauf si c'est là une excuse pour éviter de jouer contre moi ? Et donc par extension, de perdre ? »
Il avait un sourire léger. Ce n'était pas pour se moquer. Loin de là. Mais il aimait voir les réactions de sa fille. Entre lever les yeux au ciel et de s'énerver légerement. Il aimait agacer quelque peu sa fille, mais c'était toujours gentillet. Il avait un doux sourire aux levres...
Elle lui parla ensuite d'Anoki. Lui interdisant d'aller dans le casino seul. Elle s'inquiétait qu'il l'intimide ? Oh enfin. Il ne comprenait guère cette réaction. Le meilleur ami d'Anoki s'appellait donc Kanen ? Intéressant. Il haussa les épaules.
« Allons voyons. Si un grand gaillard comme lui se fait intimider par le simple fait que je le rencontre....Mais soit, si tu veux que nous y allions ensemble.»
Il rit légèrement et se secoua les cheveux quelque peu. Observant les lumières de la ville s'éteindre peu à peu à l'extérieur. Oui il devrait la laisser... Qu'elle se repose avant de retourner en cours tout de même.
« En week-end soit. Tu m'appelleras de toute manière pour que l'on se donne rendez-vous. Casino, combat ou échec, je te laisse choisir. J'ai du temps à perdre alors autant le passer avec ma fille adorée. »
Puis il fut surpris à se faire prendre dans ses bras par sa fille. Il la serra contre lui doucement. Les signes d'affection étaient très rares de sa part. D'un autre coté, il comprenait tout à fait. Il sourit doucement. Il sourit en voyant son air gêné.
« Allons allons, moi aussi je t'aime ma princesse. Je suis heureux d'être de retour également. Je te souhaite bonne nuit. »
Il caressa ses cheveux une dernière fois et s'en alla de chez elle. Ne prenant pas la peine de se couvrir car la nuit était tombée. Il pouvait apprécier l'air et la brise fraiche du soir. Il rentra donc dans son manoir et alluma son ordinateur pour parler à sa femme. Discutant avec elle de sa fille et du fait qu'ils devraient peut-être lui dire qu'Ashleen avait été transformée en vampire.
Et une fois qu'il eut raccroché... il rencontra donc cette étrange application nommée Lynn qui se trouvait sur son ordinateur...
FIN
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What are you doing here ? | Valeriu
Sujet: Re: What are you doing here ? | Valeriu Sam 2 Sep - 21:16
Nous recevons tous au berceau les croyances de notre tribu en tatouage ; la marque peut sembler superficielle, elle est indélébile. — Oliver Wendell Holmes
« Attendre que tes tatouages aient cicatrisés n'est que de la logique. Je ne me risquerait pas à te faire du mal. Mais dans tous les cas, pour jouer aux échecs contre moi tu n'as guère besoin de cicatriser. Sauf si c'est là une excuse pour éviter de jouer contre moi ? Et donc par extension, de perdre ? »
Tu leva légèrement les yeux au ciel à sa remarque. Tu pouvais très bien sortir que les démangeaisons incessantes de tes tatouages pouvait éventuellement te gêner au niveau de ta concentration, mais ce serait mentir et trouver une excuse bidon. Ce n'était pas une irrémédiable envie de te gratter qui te ferais perdre ta concentration contre ton père dans une tactique pour le mettre en échec.
« Allons voyons. Si un grand gaillard comme lui se fait intimider par le simple fait que je le rencontre... Mais soit, si tu veux que nous y allions ensemble. »
Meh. Forcément, si ton père faisait son possible pour intimider ton ami, oui, il le serait forcément. Même Anoki pouvait être intimidé. Surtout en face d'un vampire. Un vampire âgé de presque 3000 ans. Qui pouvait vraiment être effrayant quand cela concernait sa fille. Donc, laisser ton père aller au casino tout seul ? Non. Ce n'était pas une bonne idée.
« En week-end soit. Tu m'appelleras de toute manière pour que l'on se donne rendez-vous. Casino, combat ou échec, je te laisse choisir. J'ai du temps à perdre alors autant le passer avec ma fille adorée. »
« C'est sur que tu n'es pas à quelques jours près. »
A son âge, le temps, c'était presque une notion abstraite. Tu avais quand même réussi à le surprendre un peu avec cet élan d'affection de ta part. C'était rare. Très rare que tu laisse tes émotions positives dicter tes gestes. Mais ce n'était pas si mal, cette fois, pas vrai ?
« Allons allons, moi aussi je t'aime ma princesse. Je suis heureux d'être de retour également. Je te souhaite bonne nuit. »
« Bonne nuit à toi aussi papa. »
Il avait comprit le message. C'était ton père après tout. Il te connaissait. Peut-être pas par cœur. Mais il te connaissait. Une partie de toi. Pas tout. Et il fallait mieux qu'il ne sache rien de ta partie la plus sombre. Jamais. Tu l'observa s'enfoncer dans l'obscurité de la nuit, à la porte. Quand tu ne le vis plus, tu la referma et soupira, en t'adossant à celle-ci. Les choses allaient se compliquer avec ton père dans les parages, cela ne faisait aucun doute. Tu étais sa faiblesse. Il était une des tiennes. Tu ne pouvais pas te permettre de faiblir maintenant.
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