Vampires, gnomes, loup-garou et démons. Gravity Falls est une ville qui attire les évènements paranormaux. 3 ans après, les jumeaux Pines décident d'y retourner. Mais qui pouvait s'attendre à de telles conséquences...
Qui n’est jamais tombé n’a pas une juste idée de l’effort à faire pour se tenir debout. — Multatuli
Quoi de mieux que le retour d'une bonne vieille amie, après tout ce temps, après tout, il fallait bien que tu te rappelle de pourquoi tu étais encore... là. Ici. En vie. Et pas morte. Le suicide, tellement facile. L'arme du faible. Idiot. Nan. Naaaaan. A la place. Quoi de mieux que... entraîner le monde dans sa chute. Oui. C'était mieux. C'était ce qu'ils méritaient. Tous. Et le reste. Eh bien. Dommages collatéraux. Tant pis. Oui. Tant pis pour eux. Tu n'y pensais pas. Tu n'y pensais plus. Tu ne pensais plus. Tu agissais. Et ce retour aux sources était finalement un bienfait. Tu avais l'espoir. Il fallait que ça cesse. Tu devais te couper de tout. Te couper les ailes. De ceux qui comptaient pour toi. Sans exception. Ne plus rien faire. Ne plus leur parler. Silence complet. Avec de la chance. Ils te laisserons tranquille. Et tu n'aurais pas à te servir de mots blessants. Des mots aussi coupant qu'un couteau. Ou de violence. Car tu en étais capable. Dommages collatéraux. Tu étais là. Assise sur ton siège de bureau. Avec Hugin sur un des accoudoir que tu caressais avec... un certain attrait. Oui, on dirait presque le tableau parfait d'un méchant qui prépare un plan contre le héro. Ce n'était que le plan pour couper court à la lumière. Cette lumière dans ton cœur. Dans ton mindscape. Elle devait disparaitre. Quitte à te blesser. Quitte à en souffrir à en crever. Tu n'étais plus à ça près. La douleur était ton pain quotidien. Cette haine de toi même. Et du monde. De tout.
Tu observa le coupe papier posé sur ton bureau soudainement. Tu avais déjà du nettoyer les restes macabres de ton déjeuner de l'autre jour que tu avais envoyer volé dans la pièce. Tu avais récupéré l'argenterie que tu avais fait tomber d'un carton en détruisant ton sac de frappe avec une hargne des plus haineuse. Et maintenant ? Que faire ? Ce coupe papier était en argent. Comble de l'ironie, sans doute, pas vrai ? Tu le pris dans ta main, l'observant avec une fascination macabre. Le soupesant. Jouant avec. Le mettant contre ta gorge. Ta poitrine. Si faible. Une simple pression. Pourtant si simple. Tu soupira et arrêta de te menacer avec. Mh... Tu regarda ton poignet. Les veines étaient visibles. Terriblement visibles. Tellement... violettes. Palpitantes. Et si ?... Tu posa le coupe papier sur le sens de la largeur. Tu ne voulais pas te vider de ton sang. Pour ça il fallait couper en longueur. Voyons... Tu appuya légèrement, imprimant un léger mouvement pour couper. Et le sang coule. Coule. Coule. Coule. Si rouge. Rouge. Rouge. Si épais. Épais. Épais. Alléchant, presque. Chaud. Si chaud. La vie. Vie. Vie. Vie. Mort. Mort. Mort. Tu lécha la lame du coupe papier, ce qui te donna envie de te gratter la langue. Ton sang n'avait vraiment rien de bon. Tu le regarda couler le long de ton bras, avec une curiosité maladive. Le regarder couler. C'était presque comme une image. Mais ton mal être ne pourrait jamais être considéré comme ce sang s'échappant de tes veines. Tu étais faite de haine. L'espoir n'existe pas. Il n'y a que les ténèbres.
Tu te leva pour aller dans la salle de bain. Mh. Tu regarda le contenu de la boite à pharmacie que tu gardais toujours sous la main après les nombreuses fois où tu avais abîmé tes mains sur des éviers et autres miroirs. Tiens. Tu avais laissé ça là dedans. C'est vrai. Tu sorti le paquet de cigarettes et regarda ce qu'il restait dedans. Il te restais quelques clopes. Le briquet était toujours dedans aussi. Tu t'en grilla une, continuant de regarder ton poignet. Vu que cette coupure était faite à l'argent, elle guérirait à vitesse humaine. Eh bien. Tu allais devoir trouver un moyen pour cacher ça dans les jours qui vont suivre, ou on te fera chier avec. Et plutôt difficile d'accuser Hugin. Déjà que tu n'es pas en odeur de sainteté à l'highschool, dire que tu as un corbeau aussi ouvertement, ce serait un nouveau sujet bien chiant à écouter dans les couloirs. Et Hugin était une faiblesse, en plus de ça. Il était sans défense chez toi la plupart du temps. Tu n'allais donner à personne l'occasion de se servir de cette information pour certains desseins. Ton corbeau t'étais précieux. Quiconque y toucherais... Aurait à en subir de graves conséquences. Tu inspira l'immonde poison dans tes poumons avec enthousiasme. Oui, cette chose t'avais presque manqué. Cette merde. Les vieux vices reprennent leurs droits.
Il ne te manquais plus qu'un peu de drogue et de l'alcool pour avoir la panoplie complète de tes erreurs de jeunesse. Oh, et puis, qui allait te juger ? Tu pouvais bien boire comme une assoiffée l'immonde bourbon que tu avais en réserve. Ou bien la bouteille de vin rouge. Après tout. Autant rester dans quelque chose de ta classe sociale. Même si le vin, c'est très spécial. Mais ça te rappelais presque le sang. Mh. Tu essuya vite fait ton poignet avant de sortir de ta salle de bain. Direction le rez-de-chaussé, cuisine. Tu n'aimais pas fumer quand Hugin pouvait respirer les effluves toxiques. Tu protégeais ton entourage quand même. Le tabagisme passif, pas chez toi. Pas sur Hugin. Non. Tu chercha dans le placard attitré la bouteille de vin et un verre pour te servir. Un coup de tire bouchon pour le moins olympique et hop, te voilà en train de fumer et de boire de l'alcool. Rien de mieux que ces deux merdes pour entrer dans un nouveau cercle vicieux. Il fallait que tu continue comme ça, c'était parfait. Et si ça te faisais trop chier, tu pouvais arrêter. Ta volonté était plus forte que ces merdes. Mais encore faudrait-il que tu ai envie de t'en sortir. Ça, c'était pas gagné, c'est sur. Personne ne pouvait t'aider. Personne ne te comprenais vraiment. Oh, ma pauvre, tu es incomprise. En même temps, personne ne sait ce que ça fait. Tout le monde est différent. Mais tu as cumulé plein de merde à la suite. Ça arrive à tout le monde qu'on te dis. Tu parles. Combien de personnes ont failli être tuées par leur petit ami qui en fait ne les aimait pas et se servait d'elle pour des fins plus sombres ? Pas grand monde, heh. Qui avait eu la chance de tirer la carte dhampire, hein ? Tu te demandais vraiment s'il en existait d'autres, à cette époque. Mais même dans le passé, ça doit puer la merde d'être qu'une moitié.
Tu écrasa le cadavre de ta clope dans le cendrier qui traînait toujours dans un coin, pour les invités fumeurs. Et tu fini ton verre de vin d'une seule traite. Et envoya valser le verre par terre. Oh. Zut. Tu l'avais encore fait. Tu devrais éviter de casser des choses sous des pulsions pareilles. Mais... Tu ressentais un certain plaisir à détruire des choses. Sans doute un sentiment de puissance plutôt mal placé suite à la destruction de quelque chose. Tiens donc. Tu étais tordue, putain. Tu les haïssait, mais tu ne pouvais pas t'empêcher d'être comme eux. Destructeurs. Mégalomanes. Que des bonnes choses. Qu'ils crèvent tous. Tu regarda l'heure sur l'horloge. Déjà ? Tu n'avais pas faim. Tu ne ressentais pas de faim. Pas depuis quelques jours. Tu te forçais quand même à manger une fois. Tu ne pouvais te permettre de t'affaiblir en loupant trop de repas. Ce ne serait pas bon de perdre autant de force. En parlant de ça... Tu n'avais plus de punching-ball. Peut-être que le temps était venu de trouver un meilleur moyen de... te passer les nerfs. Oui, pourquoi pas. Tu savais ce que tu allais faire. Et tu savais aussi qu'on ne pourrait pas te refuser cette demande. Mais en même temps... C'était aussi un risque. Le risque que ton père apprenne ce qu'il se passe. Tu pouvais faire bonne figure autant que tu voulais, mais face à lui, ce serait un problème. Heureusement qu'il n'est plus ici. Il est plus facile de mentir au téléphone. Une habitude. Bien que tu met un point d'honneur à ne jamais mentir à ton père. Le mensonge par omission sera très bien. Soit. C'était décidé. Tu allais devoir passer un coup de fil. Et trouver de bon stratagèmes.
Folie n'est pas déraison, mais foudroyante lucidité. — Réjean Ducharme
Et pour ça, tu devais réfléchir. Réfléchir... Mhhh... Tu regards se porta sur le piano, que tu n'avais plus jamais touché. Il prenait la poussière, calmement. Attendant patiemment son heure. L'heure où tu te torturera toi même avec. Et si le moment était venu ? Pourquoi pas ? Tu ne fuirais pas. Pas comme il y a quelques mois. Tu endurerais. Tu souffrirais surement. Mais... N'était-ce pas ça, qui vous rendait vivant ? La souffrance. C'est la preuve que tu es en vie. Oui. Autant rentabiliser cet argent dépensé pour le garder accordé. Tu esquissa un pas. Avant de sentir le verre crisser sous ton pied. Ah oui, c'est vrai. Tu devais ramasser ce verre à vin cassé... Plus tard. Tu pris un certain plaisir à détruire le peu de verre intact sous tes pieds pour aller t'installer sur le siège du piano. Mh. Tu souleva le couvercle protégeant les touche avec délicatesse. Presque amoureusement. Tu glissa tes doigts sur les touches ivoires, sans appuyer. Avec une certaine affection. C'était malsain. Tu avais presque l'impression qu'il était là, a attendre, derrière une vitre, que tu appuie pour être libéré et se moquer à ton oreille. Ce que tu fis avec une certaine délectation. Tu l'accueillais à bras ouvert. Tu toucha chacune des touches pour tester leur son, voir si l'employé avait bien fait son travail. Et oui, c'était le cas. Il sonnait parfaitement à tes oreilles expertes. Bien. Qu'allais-tu jouer pour célébrer cet élan auto-destructeur envers ta personne ? Voyons... Ah. Oui, excellent choix. Va pour Dante Sonata. Terriblement appropriée, dissonante, changeante et magnifique. Nul besoin des partitions, tu la connaissais de mémoire. Et dans le pire des cas, tu improviserais certains moments à ta manière.
Tu ajusta les premières notes en sentant son souffle fantomatique dans ta nuque. Ce n'a jamais été rien d'autre que le fantôme de ta peur. De ton traumatisme. Ce n'est pas un réel fantôme. Mais il trouvait quand même le moyen de te hanter. Eh bien, qu'il fasse ! Tu l'accueillais à bras ouvert, tes doigts dansant fiévreusement sur les touches la mélodie que tu avais choisie. Comme une transe particulièrement éprouvante. A la fin du morceau, tu étais couverte de sueur, le cœur battant la chamade, le souffle court, les mains tremblotantes. Tu l'avais senti se moquer de toi tout du long. Et pourtant. Tu souriais. Oui, tu souriais. Mais ça ne t'empêcha pas de sombrer momentanément dans l'inconscience, tombant du siège et te cognant la tête contre le sol. Heureusement qu'il y avait un tapis assez épais. Car tu aurais eu une bosse en reprenant conscience. Tu ne sais pas combien de temps tu t'étais évanouie. 1 minutes ? 5 ? 10 ? 30 ? Qu'importe. Tes troubles étaient toujours bien présents. Mais tu n'en avais rien à cirer. Ça te pourrissais la vie quoi que tu fasses, alors autant plonger dedans la tête la première. Te torturer avec une certaine satisfaction. Masochiste ? Surement, oui. Et alors ? Qu'est-ce que ça pouvais bien foutre ? Qu'on te crache à la gueule, tu afficherais un magnifique sourire. Un couteau à la main, dans ton dos. Dès que plus personne ne fera attention, tu les poignardera. Ça finirait comme ça. Tu observa le plafond du salon, levant la main et la laissant bien ouverte. Tu tremblais encore. Ton corps ne mentais pas sur son ressenti, lui. C'est fou comme le cerveau à la main mise sur tout. Bien. Tu soupira et baissa ton bras. Tu profitais de ce moment sur le sol pour faire le tri.
Voyons. Le stratagème idéal pour le faire venir. Tu savais qu'il étais dans l'Oregon, obligatoirement. Tu savais très bien pourquoi, d'ailleurs. Ton père était un papa poule qui ne pouvait pas s'empêcher de s'en faire pour toi. Et il avait terriblement raison. Seulement, tu ne pouvais pas lui montrer cette facette de ta personnalité. Ça lui ferait du mal. Et tu ne voulais pas faire de mal au peu de famille que tu avais. Bon... Il te fallait un sac de frappe résistant. Tu manquais d'entrainement après tout ce temps passé à ne rien faire à part t'amuser à aller en cours... Soit. Plus de cours. Tu ne passerais que les exams, et tu les auras. Tu en avais marre de jouer les étudiantes redoublante. Tu en avais marre d'être entourée d'ado stupides. Il te fallait du calme et des gens adultes, pour une fois. Tu allais appeler Dante. C'était comique quand même... Il ne pourrait pas refuser ta proposition, au vu de ta place dans la hiérarchie. Même si tu ne doutais pas qu'il allait appeler ton père pour demander son accord. Qu'il aurait très certainement. Ton père pouvait être assez prévisible quand on parlait de sa famille. Tu étais à coup sur son point faible. Chose pour laquelle il demandait à quelques vampires de confiance de rester dans l'Oregon si jamais tu avais un problème. Eh. Tu t'assis finalement, toujours sur le sol, remettant le siège à sa place par la même occasion. Il sera sans aucun doute logé dans le manoir de ton père. Vous aviez un certain nombre de chambres d'amis dedans. Et un sous sol avec une pièce dédiée au sport. Eh oui, ce manoir avait été aménagé pour être utile a ses occupants, autant vampires qu'humains. En pensant le pour et le contre, tu ne voyais pas ce qu'il pourrait mal se passer.
Excepté la variable "Pines". Tu devra lui dire de faire profil bas pour éviter les ennuis avec cette foutue famille. Tu en avais marre, d'eux, vraiment. De véritables échardes dans le pied, ceux-là. Surtout Dipper et Ford. Mabel était gérable et propriété de Gideon. Stanley... Il fallait faire attention à lui, mais moins dangereux que les deux autres. Tu soupira de dépits. Si seulement ils pouvaient disparaître. Tout allait parfaitement bien avant qu'ils ne reviennent. Oui. Vraiment... Tu te leva enfin, t'époussetant légèrement. Bon, ton avais laissé ton portable à l'étage. Tu allais devoir remonter. Avec un corps sortant à peine d'une petite crise d'angoisse. Mais oui, totalement. Eh. Ce n'était pas ton corps qui allait te commander. C'était toi qui le commandait. Tu rappela à l'ordre ton genou en train de trembloter. Tsss. Le verre restera par terre plus longtemps. Tu monta les marches avec prudence. Pourquoi tant de faiblesse alors que ce n'était pas grand chose ? Ugh. Oui, tu minimisais les effets que pouvait avoir le fait de jouer du piano. En même temps, tu l'avais bien voulue, cette douce torture. Tu assumais. Tu t'en repaissais. Tu te détruisais toute seule comme une grande. Même pas besoin des autres. Une fois dans ta chambre, tu pris ton portable et t'allongea dans ton lit, histoire d'être plus à l'aise. Bien. Tu chercha le numéro de ce cher vampire que tu détestais autant que tu pouvais l’apprécier. Un peu. Tu préférais t'arracher la langue que de le dire à voix haute que tu l'aimais bien cet enfoiré. Tonalité... Décroché à peine le premier bip. Rapide.
« Apocrypha ? Pourquoi tu appelle ? Tu as un problème ? Tu veux que je viennes ? »
Tu ris, totalement amusée par ses paroles.
« Bonjour à toi aussi, Dante. Je vois que tu n'as toujours pas appris la politesse... Oui, j'ai un problème vois-tu. »
« J'arrive tout de sui- »
« Laisse moi finir, abruti. »
« Toi aussi t'as toujours pas revu ton vocabulaire à mon égard. Alors, elle est où l'urgence ? »
« Eh, estime toi heureux que je te parles, ok ?... Y'a pas d'urgence. Mais je veux bien que tu viennes. Tu vois, j'ai un peu abîmé mon sac de frappe dernièrement... »
« T'as des sac de sable en plus. »
« LAISSE MOI FINIR BORDEL. »
« Tu aurais pas bu, par hasard ? Je reconnais cet accent, et tu l'as quand tu as bu. Apocrypha... Tu n'as pas passé l'âge de te bourrer ? »
« ... Ok, tu me saoule plus que l'alcool là, je te rappelle quand t'es moins con ok ? Bye. »
« Apo- »
Tu raccrocha au nez de cet abruti. Tu te souvenais maintenant pourquoi il te cassait les couilles. C'était aussi ta nounou à une époque... T'avais pas supporté ça longtemps y'a 3 ans. Tu l'avais envoyé chié. Et c'est là que ton père avait décidé que l'Oregon était un périmètre suffisant et que Dante n'avait pas à rester dans la même ville. Heureusement, d'ailleurs... Tu lui aurais fait la peau à ce mec. Il était âgé, mais il était plus adaptable l'enfoiré. Tu ignora la quelque dizaine d'appels de lui qui suivirent. Et tu daigna le rappeler ensuite. Aaaah, ça faisait du bien un peu, d'emmerder quelqu'un qui n'était pas si proche de toi que ça.
« Cette fois tu me laisse parler sans me juger, ok ? »
« ... »
« Bien. Je disais que mon sac de frappe avait quelques ennuis. Enfin, pas que mon sac. Le support aussi. Et je me disais que ça faisais longtemps que je ne m'étais pas entraînée non plus. En gros, ce que je te demande, là, c'est de venir à Gravity Falls pour un temps indéterminé pour que tu me serve de punching-ball vivant. T'es partant ? »
« Je vais en parler à ton père. Pourquoi cette soudaine envie ? »
« Pfff, tu sais bien qu'il sera d'accord pour que tu loge au manoir pour couvrir mon entrainement. Mais fait, fait, vu que t'es obligé. Parce que. Cherche pas de raison. Je trouve juste que mon niveau à baissé par rapport à l'époque où je m’entraînais souvent. Là il faut que je m’entraîne contre quelqu'un de vivant et qui réfléchis. »
« Ok. Je serais sans pitié. »
« J'y compte bien Dante. A bientôt. On se voit dès que possible. Soit discret en allant au manoir, y'a des indésirables qui sont trop curieux dans le coin en ce moment. »
Tu raccrocha en soupirant. En soit ce n'était pas faux. Ton niveau avait sans doute baissé. Mais un vampire pouvait encaisser les coups plus facilement qu'un sac de frappe, et il pouvait répondre. Ça serait pas plus mal. Combiner douleur psychologique avec la physique, tout un art. Tu devras faire particulièrement attention, Dante était beaucoup trop observateur quand il s'y mettait. Saleté de vampire...