Toblerone la jackalope se senti disparaître, les menaces avaient-elles été mises à exécution ? Allait-elle mourir ici ? De la sorte ? La voilà qui tremblait alors qu'elle s'évaporait dans les airs. Elle ferma les yeux. Tout était devenu noir.

Quelques instants passèrent et elle osa rouvrir les yeux pour tomber dans une pièce blanche. C'était ça le paradis ? Et bien ce n'était pas aussi beau que ce que les « zhumains » pensaient. C'était même plutôt très moche et pixelisé...

Pixelisé ?

Toblerone fit de grands yeux de surprise. Alors elle n'avait pas été tuée ? Mais la menace persistait toujours sur sa tête, telle une épée de Damoclès. Il ne fallait surtout pas croiser Dipper. Elle espérait juste que cette fuite n'allait pas blesser son petit maître. C'est là aussi qu'elle remarqua qu'elle avait retrouvé son mignon petit corps pelucheux.

C'est là qu'elle les aperçu. Deux humanoïdes et vu leur dégaine elle était désormais certaine qu'elle n'était pas au paradis. L'un était clairement un être de la forêt et l'autre était l'indien qu'elle avait rencontré il y a peu. Sauf que là il était torse nu ?!? Sûrement une coutume « zhumaine ». Mais au moins des présences amicales calmèrent son pauvre petit sœur meurtri et elle leur sauta dessus.

« - Noki-chouuuuuuuuu ! Comme je suis contente de te revoir ! J'me sentais tout seule ! J'avais peur ! »

Accrochée sur l'épaule du brun, elle put voir ce qui avait attiré son attention. Un ordinateur. L'objet semblait attirer aussi l'attention de l'être des bois et d'un petit mouvement de patte et s'adressa à lui.

« - Bonjour à toi ! Moi c'est Toblerone la jackalope ! Enchantée ! »

Puis elle reporta son regard carmin sur l'écran et même si elle ne comprenait pas les symboles inscrits dessus, elle insista pour lire le message. Quelques minutes passèrent et, lassée, elle alla se coincer dans la capuche de l'indien comme si c'était sa place naturelle et expliqua tout simplement.

« - Je suis trop petite pour vous suivre avec mes petits patounes, j'espère que ça te gène pas si je reste dans ta capuche. »