OBJECTIF DE L'EVENT Dipper: Il est votre meilleur ami mais en plus, avec cette nouvelle apparence, vous vous sentez investi d'une nouvelle mission; le protéger, à tout prix. Vous êtes persuader que certaines personnes vont vouloir s'en prendre à lui.Jamais ne sortir ainsi ? Tu parles… il s’était enfermé une journée, mais n’avait pas pu résister bien longtemps à sortir. Oh mon Dieu que cela avait été ardu !! Grunkle Stan était devenu un vrai gardien de prison ! Il avait dû attendre qu'il se change momentanément en pierre pour tenter sa chance !
Et puis…………… ouai. C’était trop honteux de manger de la salade devant son grand-oncle qui se foutait de sa gueule. Pas question non plus de grapiller dans les bonbons de sa sœur après son overdose de sucre, brr. En plus, sa sœur s’était amusée à lui mettre des colliers de feuilles desezqvgtf. Mais le plus important… restait que Tristan ne répond pas. Pas un message. Ni à l’école. Malgré que tout Gravity Falls ait subit le même sort… Et ça, ça inquiétait Dipper. Plus que tout. Il se demandait quel serait la forme de son meilleur ami……… probablement hideuse. Quoi que, connaissant le blond, il aurait sans doute peur de se montrer quoi qu’il lui soit arrivé. Ou alors……………………….. et s’il lui était arrivé quelque chose ?! Il-… oh non il ne se le permettrait pas. Lui-même avait été poursuivi par des chiens. Il en avait une peur bleue maintenant… parcequ’il était une proie sans doute. Et son comportement allait dans ce sens. Craintif, alerte. Il avait même tenté d’esquiver Wendy si c’est pour dire. Alors Tristan… pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé. Lui aussi a bu cette eau maudite !
C’est ainsi qu’au sabot de course, Dipper galopa jusque chez son meilleur ami. Bon, d’accord, il ne galope pas vraiment ça c’est pour les chevaux. Les cerfs eux… sautillent gracieusement… de manière virile bien sûr ! Arrivé devant la porte, il toqua comme un bourrin. Sa petite queue frétillait nerveusement et joyeusement à la fois, il était curieux de voir ce qu’était devenu le blond et en même temps… il avait un peu peur d’être jugé. Ou qu’il soit un prédateur, tout sauf ça ! Il était certain qu’importe son apparence, le Smilovski ne serait pas repoussant. Impossible.
Ah ! Du bruit derrière la porte ! Ils étaient bien à la maison. Alors le brun fit comme d’habitude, il ouvrit la porte. Après tout, c’était un peu comme son second chez lui. Vu le nombre de fois où il y restait pour dormir. Il connaissait cette maison aussi bien que ses occupants. Son nez sentait l’air et ses oreilles se couchaient sur sa tête. Il était prêt à fuir au cas où… quelque chose lui bondirait dessus ! Mais. Non. C’était juste Sam.
…
……
Sam assit sur son canapé. Oh bon Dieu. Depuis quand était-il aussi bel homme ? Et pourquoi avait-il l’air tout à fait normal si ce n’est cette queue diablotine qui fouet-… non non non c’est un piège ! Il frissonna de peur, s’écartant légèrement. Le paternel semblait s’en amuser.
« -Hé bien alors Bambi, elle est où ta maman ? »Is that a joke ?! It’s not funny at all !! Le cervitaur souffla des narines tapant d’un sabot au sol. Pas la peine de répliqué à ça. Il n’aimait pas qu’on l’appel bambi ! Et était-ce un rire plus loin dans la maison ? Tout en est-il qu’il détaillait le père qui, bien qu’après la pique ait toujours un air amical quoi que malsain désormais. Mais, c’était dans le caractère de Sam. Et Dipper adorait ce type. Most Epic Dad Ever. Il était ainsi affalé sur son canapé, les deux bras sur le dossier, les jambes écartés, un verre de vin entre ses doigts griffus. Les deux s’étaient visiblement comprit puisqu’il lui pointait la direction de la chambre de Tristan.
« -Il est là si tu l’cherche, amusez-vous bien ! »Dipper plissa les yeux. Il semblait y avoir un double sens dans ses paroles, mais… il allait passer l’éponge. Il savait au moins que Tristan était chez lui et ça, c’était un soulagement. Alors, s’approchant doucement, il traversa le couloir au pas. Ses sabots tapants doucement contre le sol, tentant de faire le moins de bruit possible. Arrivant devant la porte tant attendue, il colla une oreille contre elle.
Concentré sur les moindres bruits. Il l’entendait taper les boutons de sa manette sur un jeu vidéo. Pas de doute, c’est bien lui ! Et un Tristan qui s’enferme pour jouer aux jeux toute la journée, c’est un Tristan déprimé. Foi de Dipper Pines.
La porte était fermée à clé.
Il toqua doucement.
« -Tristan ? C’est moi ! Ouvre ! »Pas de réponse. Il toqua plus fort.
« -HEHO TU M’ENTENDS ? OUVRE ! »…était-il devenu un monstre sourd ou faisait-il la soudre oreille ?
« -Tristan, ça va ?! Je sais que t’es là-dedans ! »Un grognement. Il est définitivement à l’intérieur et l’entend. Oh ce petit con boude… ça ne va pas se passer comme ça !! S’il croit qu’il va abandonner si rapidement, il se trompe. Alors le voilà toquer plus rapidement. Continuant de lui demander d’ouvrir. De l’encourager. Aller, ce n’est pas si terrible. Il est sûr qu’il est très bien comme ça. Il est son meilleur ami, il ne le jugera pas.
« -Allez dude! Ouvre la porte ! Ça peut pas être pire que moi ! Je vais pas me moquer promis ! On est dans le même bateau. »Le brun se mordit la lèvre inférieure. Il lui disait ces mots sans vraiment les penser. Peut-être que c’était pire que lui en effet… il était comme dans ce Dipper’s Guid To The Unexplained lorsqu’il tentait d’imaginait à quoi ressemblait la face gauche d’un homme qui ne se montrait que par la droite. Il imaginait les pires scénarios possibles, les plus malaisants, les plus honteux. Peut-être même que Tristan était devenu un monstre dangereux ! Un Gremgoblin ou encore un…………. Prédateur. Brr. Rien qu’à cette pensée, ses fines pattes de cerf en tremblaient.
Et si tout se passait bien ? Peut-être que Tristan ne l’accepterait pas sous cette apparence ! Lui qui aime les animaux minions pourrait le trouver repoussant, un monstre………. Non. Dipper avait beau être parano, il ne l’était pas à ce point. Son meilleur ami était quelqu’un d’ouvert. Il le savait. Et jamais personne ne pourrait lui faire penser le contraire.
Un bruit. Le blond s’approchait de la porte. Il déglutit.
Un silence.
« -D’accord… juste… don’t freak out.
-You know me dude. »Oh boy. Ca y’est. Tristan s’est fait transformer en un truc hideux. Et le pire, c’est qu’il avait répondu du tac au tac, mais… il n’était pas dupe, il allait sans doute hurler ou sursauter si le truc derrière la porte était effrayant. Voilà donc pourquoi le Smilovski n’avait pas voulu se montrer ! Il n’aurait jamais dû lui demander d’ouvrir, le forcer. C’était dégueulasse de sa part. Si le blond ne voulait pas alors-
Un filet de lumière l’aveugla l’espace de quelques instants, alors que la porte s’ouvrit sur une magnifique silhouette toute droit descendue des cieux. Un ange. Un véritable ange. La peau blanche, le visage fin, les traits et le regard doux. Une créature à la beauté si parfaite qu’elle en était envoutante. Lorsque son ami lui sourit, son cœur se serra dans sa poitrine. Sa respiration se stoppa. Ses pupilles se dilatèrent. Un sourire comme il n’avait jamais vu alors. Tristan Smilovski.
Le brun avait alors un regard de biche si brillant que l’on aurait presque pu voir des larmes de bonheur. Il écarta légèrement ses sabots, la queue droite, les oreilles tournées vers son meilleur ami. Plus rien n’avait d’importance si ce n’est ce qu’il voyait. Là. Devant lui. Une douce chaleur l’envahit. Ses poils se hérissèrent sur sa nuque. Comme si cette chaleur avait eu un effet électrisant. Etait-ce ça le coup de foudre ? Il n’en savait foutrement rien. Si ce n’est qu’il avançait. Il avançait encore. Vers lui. Vers ce magnifique être qui se tenait là, debout. Son aura si brillante, ses plumes si blanches… Dipper n’écoutait pas les remarque de son homologue vis-à-vis de son apparence. Bordel. Rien ne pouvait réaliser avait cette beauté. Cette innocence. Cette candeur. Cette gentillesse.
Ses mains s’avancèrent d’elles mêmes. Vers l’objet de ses attentions. Les magnifiques ailes. Du bout des doigts, il les effleura. Elles bougèrent brusquement, sans doute que cela devait être sensible. Ses lèvres s’entrouvrirent dans un soupire d’extase. Si douce. Il n’avait jamais touché quelque chose d’aussi doux. Deux pas de plus, il avait désormais ses deux mains plongées dans les plumes. Elles glissaient entre ses doigts. Et Dipper riait comme un enfant chatouilleux. Sa queue battait l’air avec amusement, un sourire sincère. Si bien que les remarques de son ami qui s’était tendu à ce contact physique si soudain se turent. Plus de Dude tu fais quoi ?! Ou de Awkwaard. Oui. C’était un jeu et le blond allait répliquer. En empoignant légèrement l’un des bois du cervitaur. La réaction fut immédiate ! Celui-ci lâcha les ailes pour émettre un couinement de surprise.
Suivit d’un frissonnement dans toute sa fourrure. Oui, le velours des cornes était très doux. Et Tristan venait de le découvrir. Mais il était aussi extrêmement sensible pour les cerfs, car extrêmement irrigué. Chaque caresse voyait le corps se tendre. La queue et les oreilles de Dipper s’étaient abaissés alors qu’il s’empourprait à vitesse grand V.
« -D-d-dude arrête ç-ça chatouille ! »L’arroseur arrosé comme on dit. Il l’avait bien cherché n’est-ce-pas ? Le brun perdait toute contenance et le rire du blond lui faisait prendre une voix encore plus aigüe et victimisante. OUI ! Il ressemble à une pauvre petite biche perdue ?! Et il se fou de lui en plus ! Ohh Il va voir !
Alors que Dipper tappe du sabot au sol, il décide de s’amuser gentiment Tristan en lui faisant regretter son geste. A sa façon… il baisse un peu plus la tête pour lui donner quelques coups de corne afin de le reculer. Le blond élève la voix surprit devant ce geste quelque peu brusque et dangereux. Mais le cervidé ne peut pas tapper bien fort puisque ses bois sont recouverts de velours, mais c’est assez impressionnant pour reculer. Et le cervitaur semble s’amuser de le voir ainsi. Il aurait presque envie qu’il lui répondre de la même manière en empoignant ses cornes pour voir qui est celui qui aurait le plus de force. Un duel tête contre tête et… non, il risquerait d’abimer sa bouille d’ange. Et ça, c’est un crime.
Les ailes de son ami battent de l’air alors qu’il est déstabilisé prêt à tomber à la renverse. Dieu que leur envergure est grande, il n’avait plus qu’à poser ses mains contre son torse et… bam ! Un piaf sur son matelas ! Héhé. Mais… c’est dommage, il ne peut pas le suivre. Lorsqu’il le réalise en butant contre le rebord du lit, ses yeux de biches brillent. Des sabots sur un matelas, c’est un coup à tout éventrer. Alors ses pattes se plient et il finit couché sur le sol, la moitié supérieur de son corps s’accoudant sur le matelas, observant avec attention l’ange.
Il papillonna des yeux lorsque la main de celui-ci s’approcha de sa tête. Il faillit reculer, son instinct craintif lui disait de se méfier des éventuels prédateurs. Mais une partie curieuse de lui-même l’empêcha de le faire. Il ne souhaitait pas repousser le blond. Tristan avait si peu de confiance en lui qu’il pourrait prendre ça pour un rejet.
Mais… ce qu’il fit. Changea radicalement la suite des choses.
Les droits du blond se perdirent d’abords dans la douce chevelure du brun, avant de glisser jusque son visage, le long de sa joue pourpre et bouillante.
« -Tristan ? »Heu………. Là, il commençait à paniquer. Ne sachant plus comment interpréter les gestes de son ami. Il avait l’impression d’être dévoré du regard, mais genre pas comme une fille, non. Comme un petit animal mignon à caresser. Comme nounours en peluche. Comme… Toblerone ?
La main s’avança davantage. Le brun était prêt à se retirer… non, il allait le faire, ça devenait trop malaisant comme ça ! Jusqu’à ce qu’un petit couinement retentisse.
Gratouillis. Derrière. L’oreille.
Suivit d’un torrent de frisson, électrique, c’était tellement… tellement agréable. Il y avait presque un filet de bave qui se formait au coin de ses lèvres. Sa queue se mit alors à frétiller. Encore, encore ! Il ne pouvait plus l’arrêter ! C’est comme un chien qui se faisait récompenser par son maître.
Dipper ne ressemblait plus à lui, mais à un animal cherchant de l’affection. Il frottait sa tête dans la mesure du possible -ses bois- contre le blond qui semblait tellement, mais teeeellement s’amuser en cet instant. Il redoublait d’ardeur. Et le brun n’en pouvait plus. L’une de ses pattes arrière se relevait pour frapper frénétiquement le sol. Tandis qu’il laissait s’échapper des genres de complaintes… positives. Oui. C’est le mot.
Il se releva, quelque chose s’était passé dans son esprit. Tout était différend. Il se releva. Dépassant rapidement la hauteur du lit. D’un coup d’un seul, ses pattes avant se soulevèrent pour grimper. Face à Tristan entre ses cuisses et écrasant légèrement trop son corps. Et le blond n’était plus un ange, mais une anguille qui s’extirpa de là avant de se faire vraiment écraser. Car mine de rien, le brun était maintenant beaucoup plus lourd. C’est qu’il pesait son poids ! Et c’est avec un peu de mal que ses patte arrière se hissèrent maladroitement. Il s’accrochait aux draps. Le lit grinça dangereusement.
Il tourna son regard vers le blond, tout de même fier de lui d’avoir réussi à grimper ! Hem… il aurait peut-être dû demander son autorisation, mais… c’était plus fort que lui. Heureusement que son ami n’était pas du genre rancunier. Et il ne put résister bien longtemps à ce regard de biche. A moins que ce ne soit pas curiosité de voir ses réactions. Et il y avait sans doute un peu des deux !
Dipper se laissait faire. Aussi doux qu’un agneau. Il était du genre docile. Il faut croire que sa transformation aura eu un bon côté ? Il se laissait approcher, frissonnant aux mains caressant sa fourrure. Sa queue s’agitait toujours joyeusement. C’était plutôt embarrassant… il faudra un jour qu’il arrive à la contrôler bon sang ! Il est trop prévisible comme ça !
Et fait qui amusait visiblement l’ange, c’était que plus il approchait de sa croupe, plus les oreilles du brun se mettaient à bouger. Se soulevant avec énergie pour s’abaisser encore et encore. Ah, c’est qu’il trouvait ça marrant ?! Le brun lui… il était dans un tout autre état. Il semblait apprécier ces marques d’affections. Se collant un peu plus à son partenaire. Jusqu’à ce qu’il n’en peuille plus. Il était déjà bien assez rouge et embarrassé comme ça. Tristan était tellement gentil. Le plus gentil des anges. Le plus saint. Le plus… il ne devait laisser personne le corrompre.
Personne.
Et ses caresses… il adorait ça. Surtout lorsque le blond revenait sur ses oreilles. Il en perdit l’esprit. Et par réflexe, sans qu’il n’y réfléchisse à l’avance sur ce que son geste pourrait faire ou même signifié, il fondit dans le cou du blond. Passant sa langue dans son cou, sur sa peau tendre et sucrée. Sans s’arrêter. Mais il s’agissait là plus d’un comportement d’affection animal qu’une réelle tentative de faire quoi que ce soit. Et Tristan d’abords raidit par la surprise partit en fou rire sous les coups de langue chatouilleux de Dipper.
Il s’y appliquait avec de plus en plus d’ardeur, se penchant dangereusement vers le blond. Mais là encore, anguille un jour, anguille toujours, son ami mit fin à la scène avant qu’elle ne devienne un peu trop malaisante.
C’est sur ce moment de gêne lorsque le brun comprit ce qu’il venait de faire qu’il finit par se calmer, préférant plutôt rester au sol ou encore jouer de monture à son pote pour le reste de la soirée.
[…]
Au petit matin, le brun était mû d’un nouvel objectif en tête. Il avait eu le soudain besoin de retirer ses derniers vêtements. Son haut ne le gênait plus qu’autre chose. De toute façon, rien ne lui allait en bas alors bon…
Bref. Il se foutait des inquiétudes de Tristan. Tristan n’avait pas à lui dire ce qu’il devait ou ne devait pas faire. Tristan est trop pur et il allait le protéger. Et puis ses bois s’étaient mis à le démanger. Alors foutu pour foutu…
Il tappait contre l’arbre. Frottant ses cornes à l’écorces. Le sang coulait, mais cela faisait bien moins mal qu’hier. Il ne ressentait presque plus rien. Et c’est bien pour cela qu’il se frottait contre le tronc. Pour enlever les lambeaux de peau qui recouvrait ses cornes. Le velours. Ses sabots grattaient contre le sol avec agressivité. Il avait hâte de voir à quoi ressemblerait ses appendices mortels pouvant embrocher un homme. Et s’il pouvait bien constater les premières ébauches, c’est que contrairement au velours, le bout n’était pas rond, mais pointu. De quoi éliminé tous les prétendants.
Tristan. Allait. Rester. Avec. Lui. Jusqu’à ce que la situation se calme. Non, jamais il ne serait dénué de son innocence. Il allait le conserver. Préserver sa pureté.
Ses muscles ressortaient bien plus. Le Pines était bourré de testostérones. Il allait tous les dégommer. Il avait la furieuse envie de se battre. Attendez. Tristan s’éloigne.
C’est inadmissible.